PODCAST ⏐La charge mentale n’est pas une fatalité ?! Interview d’expert ▶️ Romain BISSERET 🥇Episode 2/2

EMPUISSANCE est le podcast de Sonnya GARCIA à écouter pour bien vivre sa semaine.

Publiés tous les mois, ce podcast vous proposera un façon différente d’envisager son quotidien de manager, de l’inspiration et aussi des actions concrètes à expérimenter en équipes afin d’accompagner le changement de paradigme sociétal que nous vivons tous et toutes ensemble.

Vous pensez qu’on ne peut que subir la charge mentale ? Vous vous trompez !

Pour ce septième épisode, j’ai eu l’honneur d’interviewer Romain Bisseret, auteur de l’ouvrage :

60 minutes pour se libérer de sa charge mentale: Fini de devoir s’occuper de se souvenir de tout !!!

En écoutant cet épisode, vous comprendrez davantage le mécanisme de fonctionnement de la charge mentale pour mieux et durablement vous en libérez ! Cet épisode est la seconde partie de l’interview.

Retrouver la première partie en cliquant ici : Interview d’expert : La charge mentale n’est pas une fatalité avec ROMAIN BISSERET – Episode 1/2

Transcription texte de l’interview :

Sonnya : Est-ce que tu saurais dire pourquoi la charge mentale est devenue un sujet maintenant dans la société moderne ? Est-ce que c’est l’afflux de l’information, la facilité de la conso, donc on peut faire plein de choses ? En fait, on a plus de choix globalement un peu partout, plus d’influx à traiter et du coup c’est ça qui…

Romain : Je pense qu’il y a vraiment une multitude de raisons et sûrement que je ne les vois pas toutes. De mon point de vue à moi, il va y avoir d’abord un point de vue effectivement de société. Là, je fais des gros stéréotypes à la hache, mais en gros, si on devait dire au départ, on a eu pendant quelques années en tout cas des tâches qui étaient bien réglées avec l’homme qui va chercher l’argent et puis la femme qui reste à la maison. et quand la femme s’est dit « moi j’aimerais bien me chercher de l’argent aussi, pourquoi pas », on lui a dit « ok, mais tu continues à rester à la maison quand même ». Il n’y a pas eu de mouvement social aussi fort pour dire à l’homme « maintenant que la femme va chercher de l’argent, toi tu vas retourner un peu à la maison ».
Il n’y a pas eu que ça. Là, il y a déséquilibres. Encore une fois, je suis à la hache, mais dans les grandes tendances, je pense que je ne suis pas loin de plus d’une certaine vérité en tout cas. Donc il y a un facteur là.

Je pense qu’il y a aussi l’afflux d’Informations que tu as citées, le fait qu’on est bombardé d’informations et qu’il faut maintenant arriver à trouver l’information utile de celle qui ne l’est pas, qui vont d’ailleurs dépendre des différents rôles que je peux avoir, parce que dans un certain rôle je peux avoir une information qui est utile et d’un autre elle ne l’est pas. Donc il y a un espèce de tri comme ça à faire. La multiplicité des canaux d’information et la réduction de l’espace d’attention, de la durée d’attention du cerveau humain aussi. Parce qu’à force d’être sur sollicité dans tous les coins, finalement, on voit que notre capacité de concentration et d’attention soutenue, elle est réduite. Alors j’ai plus, c’est dommage, j’ai plus les chiffres, mais c’est fou, je crois qu’on a moins de capacité d’attention soutenue, c’est-à-dire sans interruption pendant une certaine durée de temps qu’un poisson rouge.
Depuis la multiplication des écrans, des médias, etc. Ce n’est pas pour dire que ces choses-là sont mauvaises, c’est la manière dont on les utilise. Il y a beaucoup d’utilisations de ces outils-là qui sont faites pour tirer parti de ça, c’est-à-dire qu’on est dans une bataille de l’attention. Un des premiers signaux, par exemple, c’est de voir que dans la Silicon Valley, les gens des entreprises qui développent des apps qui sont censées nous bouffer notre attention font bien attention de mettre leurs enfants dans des écoles qui n’ont pas d’écran. Déjà, c’est quand même un signe.
C’est quand le jardinier te dit, écoute, je te vends mon truc, mais moi, je ne le mange pas. C’est quand même un warning, c’est qu’il y a un signe quelque part. Mais tous ces outils-là, moi, mon téléphone, souvent, ça fait étrange, mais mon téléphone, il est en noir et blanc. Pourquoi ? Alors oui, c’est triste, mais parce qu’en fait, s’il n’est pas en noir et blanc, je sais que mon cerveau va envie, tu vois, il est sollicité par les couleurs.
Toutes ces petites couleurs, ce qui sont des couleurs vives, souvent chatoyantes, etc. C’est un peu comme des bonbons, tu vois, pour le cerveau. Et tout ça va faire des petites décharges de dopamine, qui fait qu’au bout d’un moment, on a envie d’utiliser le midule tout le temps. Et notamment, j’avais lu l’étude un peu sur TikTok, on s’éloigne un peu du truc, mais on reste quand même sur la capacité d’attention, qu’il faut moins de 15 minutes, je crois, pour être accro à TikTok. parce qu’ils font en sorte de t’envahir de la dopamine, mais d’entrée de jeu.
Donc au bout d’un moment, tu n’as plus d’effort à faire, mais tu as la décharge de la récompense, tu as l’hormone de la récompense, pourquoi t’irais faire des efforts ? Parce qu’il y a un truc qui te permet d’avoir la récompense sans l’effort, pourquoi t’irais faire l’effort ? On pourrait croire que ça va à l’encontre du chemin le plus facile qu’on disait tout à l’heure, mais on n’est pas sur le même niveau de choses quand même..

Sonnya : En plus, j’ai l’impression, mais ça fera la transition avec ma question d’après, qui a en plus des profils, qui ont besoin… J’ai discuté il y a quelque temps avec une adulte professionnelle, DGS, qui me disait, je suis crevée. Et en fait, en discutant, qu’est-ce qui fait que tu ne vas pas te coucher ? En fait, je scrolle sur je ne sais pas quoi, TikTok ou Insta ou je ne sais plus quoi.
Et comme ce n’est pas assez, je mets la télé en même temps.

Romain : Ouais, tu vois la sursollicitation c’est fou.

Sonnya : Pour continuer à générer cette sursollicitation quand je suis toute seule à la maison.

Romain : Stimulation énorme quoi. Et tu vois, je vais me permettre un truc que je ne fais pas en général, ou sur mon podcast, moi des fois je le mentionne rapidement, mais je pense qu’il y a aussi un rapport à la spiritualité qui est différent. Et je ne parle pas de religion, je parle de spiritualité, c’est-à-dire de capacité au temps long et à l’interrogation sur le monde. Tu vois, c’est ces moments de recul où tu te dis finalement, Je me pose là, qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
Mais pour arriver à ça, il faut d’abord avoir du temps, il faut avoir de l’esprit tranquille, mais ça te permet de pouvoir mieux lutter aussi contre les sur-socialisations qui vont te dire, et c’est exactement ce que je disais, mais pourquoi tu te laisses embarquer à scroller sur ce machin-là, à mettre la télé et tout, et te dire, à un moment, pose, arrête. Parce que tu empêches ton cerveau de réfléchir aux vraies questions. Et quand je mentionne la spiritualité, c’est oui, mon rapport au monde, mon rapport éventuellement à ce qui me dépasse, etc. Mais aux êtres qui m’entourent aussi, puisque chaque autre est un autre moi, tu vois, c’est un peu ça l’idée. Donc ça vient aussi pour me permettre de leur porter toute l’attention qu’ils méritent, et puis de s’entraider un petit peu, parce qu’on est un petit peu tous dans la même galère quand même.

Sonnya : Donc voilà. J’avais quand même envie de te poser une question qui me fait lèvre sur est-ce que les profils au potentiel intellectuel, les HPI, les ZEB, les suréficients mentaux, sont plus sensibles à la charge mentale ?

Romain : Un excès de charge mentale, on peut dire. Oui, parce qu’il y a plusieurs profils, mais en gros, on va avoir des gens qu’on a pensé en étoile souvent, c’est-à-dire qu’une chose fait penser à l’autre, qui fait penser à l’autre, etc. Et donc forcément, tout ça, tu le stockes où ? Tu le stockes dans tes moments de travail pour te rappeler du premier sujet quand tu es sur le cinquième. Et tous les sujets intermédiaires, forcément, tout ça va dans la charge, dans la mémoire de travail, créer de la charge mentale. Donc forcément, cette pensée en étoile est génératrice de charges mentales. Oui, le fait d’être intéressé par tout un tas de choses aussi. L’autre profil HPE qui consiste à se dire, je prends un sujet et tout d’un coup, les personnes, tu ne les vois plus et pendant trois jours, elles sont à fond dans le sujet. Ils vont travailler à fond dans le sujet jusqu’au bout, devenir limite des experts en trois jours du truc, et après passer à autre chose.
Quelque part, il y a le côté plus sain de se dire, je me débarrasse de la charge mentale d’avoir à me rappeler qu’il faut que je fasse le truc, puisque je le fais sur le moment et je vais au bout de l’histoire. Mais une fois que c’est fait, il y a aussi cette idée de se dire, il faut quand même que je me rappelle de ce que j’ai fait, parce que si je suis à trois jours, au trois jours je suis expert, et puis dans six mois on me pose une question, je ne sais plus rien. Ça n’a pas de sens non plus. Donc voilà, arriver à gérer ce genre de choses. Donc la réponse courte, c’est oui.
C’est des gens qui sont d’autant plus soumis à ça et c’est d’autant plus dangereux presque que souvent, il y a une capacité de cerveau qui est supérieure et donc sur laquelle ils ont l’habitude de compter. Sauf que même les cerveaux les plus brillants, ils ont une limite. Et le problème, c’est un peu comme en sport, le claquage, tu le sais que quand tu as le claquage, tu vas te faire mal quand c’est trop tard. Le burn-out, ce n’est pas le même truc. Alors le burn-out, encore une fois aussi, il est multifactoriel.
Mais n’empêche que tu sais que tu es en burn-out quand c’est trop tard en général.

Sonnya : Oui, et ce qui m’a aussi fait penser à cette question tout à l’heure, quand tu disais que ton téléphone était en noir et blanc parce que les couleurs étaient lucides. Et les HPI, ils ont pour la plupart une hypéresthésie, c’est-à-dire que leur sens leur donne plus d’informations, la vue, l’ouïe, l’onora, etc. Et du coup, c’est démultiplié.

Romain : Exactement. Il faut se représenter à un monde qui est beaucoup plus brillant, beaucoup plus visuel, beaucoup plus olfatif, enfin tout ce que tu veux. Il faut s’imaginer ça, les jours où tu te sens un peu sur sollicité, tu multiplies par 10 et tu t’approches de l’HPI.

Sonnya : Le retour d’expérience, vers 19h, on coupe la télé, la radio, tous les téléphones sont posés et on diminue la lumière aussi. Pendant une heure, chacun fait des petites choses. Et en fait l’endormissement il n’a juste rien à voir, pour les enfants et pour les adultes.

Romain : Oui, mais le calme, arriver à trouver ces temps calmes, c’était un ralentissement, parce qu’on arrêt même, c’est précieux, d’autant plus d’ailleurs pour la société dont je parlais tout à l’heure, mais pas que, c’est vraiment, t’es content de se dire ok, On arrête le monde un petit peu, on arrête le monde autour de nous, parce que de toute façon demain on va le retrouver, pas de soucis, on va continuer de tourner, mais là on l’arrête pour justement du temps de qualité, du temps à nous, du temps de réflexion, du temps d’échange, mais qu’il ne soit pas du temps de sollicitation. Mais ce qui est d’autant plus difficile maintenant, c’est la récompense de ça, la dopamine ou l’ocytocyne que tu vas retirer de ça, elle ne va pas être immédiate. C’est pour ça que c’est une des raisons pour lesquelles les gens ne font pas forcément tout de suite, parce que le téléphone c’est immédiat. Tu prends mon téléphone, ça part, ça y est, ça part. Alors que là, il s’agit de poser le truc, de l’éteindre et d’accepter.

Sonnya : Et puis qu’il y aura un bénéfice non immédiat et en plus hypothétique. Je me rappelle aussi une personne qui me disait « Ok, j’ai compris, m’organiser, faire un agenda, tout ça, ok. Mais je ne sais pas ce que ça va m’apporter tant que je ne l’aurai pas fait. Donc, je ne le fais pas. » Bon, alors il y a un problème.

Romain : C’est clair, c’est clair.

Sonnya : C’est hypothétique et différé, donc je préfère regarder Netflix, manger une pizza et jouer en même temps en solitaire.

Romain : Et puis je continuerai à me plaindre.

Sonnya : Etc. Et je serai toujours aussi fatiguée. Super, super. Alors, j’ai deux questions en tête, mais je vais d’abord commencer par ce qui pourrait intéresser les auditeurs-auditrices, un ou deux tips, une ou deux astuces que tu as dans ton livre pour canaliser cette charge mentale, libérer la charge mentale.

Romain : J’en ai deux. Il y en a un, je te le dis tout de suite comme ça, si jamais j’oublie, parce que des fois, comme je suis pas dans toutes les directions, n’hésite pas. Il y a cette histoire de rôle dont j’ai déjà parlé, et il y a le vide-méninges, c’est ça ?

Sonnya : Oui.

Romain : Non, mais c’est deux qui sont très, très bien et qui, pour le coup, fonctionnent bien. En tout cas, le deuxième fonctionne immédiatement. Bon, c’est bien. Alors, si je vais sur les rôles d’abord, je sais que ça peut paraître compliqué, mais l’idée vraiment, c’est très simple, c’est juste de prendre une feuille et d’aller lister toutes les responsabilités qu’on a. Alors, pas forcément dans le détail exactement de la fiche de poste, 3e linéa, du 5e paragraphe, etc., mais plutôt de se dire, mes grandes responsabilités, mes grands rôles, c’est quoi ?
Donc, j’ai des rôles vis-à-vis de moi, la santé, la carrière si tu veux, le relationnel avec les gens, j’ai des rôles vis-à-vis de mon métier. Je suis coach, ça veut dire quoi coach, ça veut dire qu’est-ce qu’on attend de moi, etc. Donc tu vois, tu fais des grandes patates comme ça sur une carte mentale ou tu peux même faire sur une liste. Mais rien que de faire cet exercice-là permet déjà de se rendre compte de la complexité de nos vies. Et c’est des choses dont la plupart des gens n’ont pas vraiment conscience en réalité.
C’est-à-dire qu’ils ont une conscience qu’il y a plein de choses, puisque quand tu leur demandes de faire ces exercices-là, en général, ils vont dire « mais c’est jamais, c’est infini, etc. », donc ils savent qu’il y a plein de choses. Mais là, l’idée, c’est de leur dire « oui, il y a plein de trucs, mais en même temps, ce n’est pas infini non plus ». Et le fait de les avoir sous les yeux va vous permettre de pouvoir les gérer. Vous ne pouvez pas gérer sa tête, ce n’est pas possible.
Il y a trop de choses pour qu’elle soit gérable de tête. Donc ça, c’est le premier. Finalement, c’est presque le même phénomène qui se passe avec le vide-ménage. Donc la deuxième astuce, c’est ça. C’est effectivement de prendre cette feuille et pour le coup, de faire la liste de toutes les choses qu’on a à faire.
Donc là, on ne se préoccupe pas de savoir si c’est à nos rôles ou pas pour le moment ou à quel rôle ça appartient. C’est juste, en ce moment, je pense qu’il faut que je fasse ça, il faut que je fasse ça, il faut que je fasse ça, etc. Et de faire cette liste sans trier. Tu vois, important ou pas important, ce n’est pas grave. On le met, je change l’ampoule de la salle de bain, je le mets, signé un contrat à 5 millions, je le mets, c’est pareil.
Je trierai plus tard, mais là, je me Et faire ça, pareil, va faire que je vais me retrouver avec une liste de plein de choses devant moi, et là, je vais pouvoir commencer à travailler dessus. C’est le début du relâchement, mais ça procure quand même déjà cette première sensation en général de se dire, au moins, ce n’est plus dans ma tête. Si ce n’est pas dans ma tête, ce n’est pas au bon endroit. Ça serait.

Sonnya : C’est ça l’idée. Je comprends et j’atteste même, parce que dans la vraie vie, moi, le vide-méninge, avant de me proposer aux autres, je le faisais pour moi-même. Ça me procurait, mais ça me permettait en fait de clôturer ma journée, de commencer ma journée correctement. Et puis comme tu le dis, après en priori, on organise, on est dans l’agenda, les trucs qu’on a à faire. On regarde ce qu’on ne sera pas.
Parce que ce n’est pas à nous de le faire. Ce n’est pas un problème.

Romain : C’est ça.

Sonnya : Donc ça, c’est clair. Et puis sur les rôles, tu vois, ça me fait penser il y a quelques années. Je ne sais pas pourquoi j’avais eu l’idée de faire ce truc-là. Je l’avais appelé ma carte d’identité créative et j’avais effectivement, je me rappelle, j’avais noté cadres territoriales, maire, j’en avais fait trois, blogueuse, coach, mais j’avais aussi femme, créative, énergique, voilà. Et ça me faisait du bien, ça m’a fait du bien.Je ne saurais pas dire pourquoi.

Romain : C’est ça, mais tu vois le pourquoi finalement est important dans ce moment-là, tu vois. Ça marche quoi, ça marche.

Sonnya : Ça marche, mais ça demande de la discipline.

Romain : Ouais, alors moi discipline c’est un mot que j’aime pas donc je parle de régularité, mais on est d’accord quand même.

Sonnya : Mais qu’est-ce qui fait que c’est pas sexy la discipline, la régularité ? Qu’est-ce qui fait que ça nous emmerde rien que de l’entendre ?

Romain : C’est vrai. Alors, moi j’ai attribué ça à un rapport à l’autorité conflictuelle, on va dire, que j’ai depuis très longtemps. J’ai du mal à… Je ne dis pas que c’est une bonne chose, parce qu’il y a des moments où c’est bien de faire ce qu’on demande de faire. Voilà, donc j’attribue ça à ça.
Après, franchement… Comment dire ? À un moment, j’ai mentionné la friction. La friction, c’est un concept que j’ai découvert dans ma tendeur avec un monsieur qui s’appelle BJ Fogg, qui est le gars qui travaille à Stanford sur le design comportemental. En fait, c’est un monsieur qui est très discret, mais c’était le prof des gens qui ont créé Instagram et Snapchat et d’autres applis comme ça.
C’est un mec qui sait rendre les gens à con. Et je parlais de friction parce que Sidney m’a dit que c’est très simple. Ce que tu veux faire plus, tu enlèves de la friction. Ce que tu veux faire moins, tu rajoutes de la friction. C’est juste ça.
C’est-à-dire qu’un truc que tu ne veux plus faire, tu vas te mettre le maximum d’embûches dans la réalisation de ce truc-là. Et un truc que tu veux faire davantage, tu vas enlever un maximum d’embûches. Parce que finalement, c’est ce qu’ils font. Dans ces apps, tu prends TikTok, tu n’as rien à faire. Tu ouvres TikTok, boum, tu as une vidéo qui te vient dessus.
C’est-à-dire qu’il n’y a aucun héros. Et le seul truc qu’on demande maintenant, c’est d’agir, de dire j’aime ou je n’aime pas. Donc, ils ont enlevé toutes les frictions. Et le fait, moi, je reprends l’exemple du téléphone, le fait d’avoir mis le téléphone en noir et blanc, je rajoute de l’affection. Parce que non seulement mon téléphone est en noir et blanc, mais je ne t’ai pas tout montré.
La première page, elle est toute noire. Il faut que je swipe sur la deuxième. Et là, je n’ai que les apps qui me servent réellement, c’est-à-dire celles qui ont une vraie valeur ajoutée dans ma vie. Et il y en a six. Et après, il y a toutes les autres apps qui sont rangées par ordre alphabétique, chacune dans des petites cases.
Cases A, avec tous les trucs qui commencent en A, etc. Tout ça, c’est parce que ça m’a pris un petit temps le jour où je l’ai fait, mais finalement, une demi-heure, c’était plié. Mais pourquoi ? Parce que je rajoute un maximum de friction, parce que je sais que sinon, j’ouvre le truc et puis, ah, celle-là elle est jolie. Tiens, c’est vrai que je ne l’ai pas vue il y a longtemps, qu’est-ce qui s’est passé ici, etc.
Et je veux éviter ça surtout, tu vois. Éviter de passer deux heures et demie sur le téléphone en disant, puis tu sais, lever l’écran après avec cette espèce de sensation mentale de dire, mais il s’est passé quoi là ? Je n’étais plus là. J’étais complètement dans l’objet et j’y suis passé juste deux heures et demie de ma vie, je ne sais pas où elles sont. Donc je rajoute un maximum de friction.
Alors pourquoi je te parle de tout ça en discipline ? Parce que la discipline, je pense que les gens voient ça comme quelque chose de négatif. Et personnellement, en tout cas, c’est le prisme que je vais mettre dessus. Alors que dans régularité, je ne mets pas ce prisme-là. C’est la même chose en vrai.
Mais c’est plus facile pour moi de parler de régularité et les mots sont vachement importants finalement. Mais ça reste la même chose. L’idée, c’est de se dire… J’oublie même de me dire, il faut que je fasse ça tous les jours. Je me dis, je veux faire ça tous les jours.
J’ai besoin Viscéralement, tous les jours, d’avoir mon inbox à zéro presque. Ce n’est pas que je suis un dingue de l’inbox à zéro parce que psychologiquement je suis un peu taré sur le truc, c’est juste que je sais que si mon inbox est à zéro, ça veut dire que tout ce qui m’est arrivé dessus, j’ai pris une décision dessus. Soit je le fais, soit je ne le fais pas. Et si je le fais, je sais en tout cas ce qu’il faudra faire quand ce sera le moment de m’y mettre. Donc, je n’ai plus à m’en occuper.
Et finalement, c’est un peu ça qui libère de la charge mentale. La première chose, c’était effectivement de noter les trucs, mais si je reviens à Zegernick et aux études qui ont été faites dessus sur ce concept de mémoire de travail, d’occupation de mémoire de travail, etc. Les seules manières de boucler la boucle, c’est donc soit de la boucle ouverte, c’est-à-dire que tu mentionnais au début, c’est soit de terminer la chose, soit de la ranger dans un endroit dont le cerveau sait qu’il la verra quand il pourra s’en occuper. Et du coup, tu n’as plus la charge mentale qui est associée à ça. Et c’est ça finalement, et tout ce que je montre dans le bouquin et l’approche que j’ai avec la méthode, donc j’ai développé la méthode que j’appelle « Levy-Mensah » pour l’idée de s’élever l’esprit, c’est un peu ça, de s’alléger l’esprit en tout cas, qui est issu de tout un tas d’autres méthodes, etc.
Mais c’est cette même idée de se dire, voilà, j’élimine la charge mentale en faisant en sorte que ce ne soit plus une charge et que ce ne soit plus mental. C’est-à-dire que j’ai compris que ce que j’appelais une charge, finalement, était un rôle que j’ai accepté. J’ai dit oui à ça. Ça me rappelle une cliente d’ailleurs, une fois, qui m’avait dit que la première fois que j’avais fait ça, j’avais fait tout un tas de listes avec elle. Enfin, j’avais fait le travail, tu vois, que tu connais, de lister toutes les choses qu’on a à faire, prochaines actions, etc.
Elle m’avait dit, mais elles sont complètement dingues vos listes. J’ai dit, mais attendez, c’est pas mes listes, c’est les vôtres. C’est pas moi qui dis ça, oui. Et là, tu vois, la transformation sur la personne, elle s’est dit, mais c’est vrai. Il y a tout ça, quoi.

Sonnya : Oh la pauvre ! Oh la force de dame !

Romain : Tu vois, c’est le moment de se rendre compte de se dire, ouais mais peut-être que j’ai dégoûté à trop de choses. Peut-être qu’il faudrait que j’en enlève. Mais ça, tu ne peux pas le faire de tête. Parce que de tête, ce qu’on appelle l’empant amnésique, c’est la capacité à avoir en gros à l’esprit ces 3-4 choses maximum. Et on sait bien qu’on n’a pas que 3-4 trucs à faire.
Donc quand tu essaies de gérer tout ce que tu as à faire juste de tête, c’est juste impossible. Et donc, tu crées de la pression parce que ton cerveau te dit, il y a ça, il y a ça, il y a ça à faire. Et donc, tu construis une charge mentale, tu construis une culpabilité par rapport à la charge mentale de tout ce que tu sais que tu dois faire, que tu n’as pas encore fait et que tu te rappelles plusieurs fois par jour. Il y a plein de trucs comme ça qui sont délirants. Donc, le moyen, c’est-à-dire, ce n’est pas un charge, c’est un rôle, j’ai dit oui à ça.
Si je n’en veux plus, il faut que je dise non. Un truc que j’aimais bien en communication non-vélante, c’est que si je dis non à quelque chose, je dis oui à quoi ? Et c’est plus facile de dire à quelqu’un, mais écoute, ce que tu me demandes de faire là, je ne vais pas le faire aujourd’hui, même si tu me le demandes, mais parce que je t’explique que je vais faire ça à la place et qu’on peut voir que c’est plus important. C’est un exemple, je t’ai laissé. Et le fait que ce soit mental, il va falloir que ce ne soit pas mental, et pour que ce ne soit pas mental, il va falloir mettre ça sur des listes.
Et ensuite construire des listes.

Sonnya : Oui, mais ça me fait penser à un truc, tu vois, quand tu dis, c’est très bien qu’on n’a pas plus de cinq trucs à faire. Moi, j’avais un petit peu d’orgueil, je me souviens, quand j’ai commencé à travailler là-dessus, en me disant, quand même, je suis capable de penser à plusieurs trucs, je suis capable de faire d’autres trucs en même temps, et ça m’a fait penser, parce que dans l’accompagnement qu’on a fait en mairie, quand on a travaillé sur l’email, on a commencé par un exercice qui nous a démontré qu’on ne pouvait pas faire d’exercice. Moi, j’avais gagné la journée, là. Je me suis dit, punaise, mais c’est bon, ça ? Ça m’a déculpabilisé.
C’est normal, aucun être humain sur cette terre ne peut faire simultanément deux choses en même temps. Bon, ben OK, j’ai plus besoin d’essayer. Ça, c’était génial.

Romain : Et ça libère la tête surtout, parce que du coup il y a moins de pression, parce qu’on peut essayer de faire du fractionné, parce que c’était ça l’exercice, tu peux pas faire en même temps, mais tu peux faire un peu l’un, un peu l’autre, un peu l’un, un peu l’autre, c’est énormément consommateur d’énergie, et pour un résultat qui est au final pas forcément meilleur.

Sonnya : C’est ça, il y avait dans mon cerveau une espèce de croyance, si tu ne fais pas plusieurs choses en même temps, tu n’es pas bon de quoi. Et tu vois, ça me fait penser, il n’y a pas très longtemps, je me souviens, j’ai vu quelque part, un petit mot pour dire que quand tu viens à l’accueil d’une mairie ou ailleurs, la politesse, c’est de poser ton téléphone parce que je pense qu’il y a une recrudescence à la caisse, les gens sont en téléphone, ils répondent en même temps.

Romain : Dès qu’ils attendent.

Sonnya : On fait deux choses en même temps, ce n’est pas vrai. Et l’autre fois, je vais au McDo et la personne qui me prenait ma commande me dit aller au guichet suivant pour payer. Et en fait, il est en train de prendre la commande du mec derrière moi et il me dit Tu vois, en parlant tout doucement, il me tente d’évacuer les mecs, on leur demande de.

Romain : Faire des trucs en même temps. C’est horrible.

Sonnya : C’est horrible.

Romain : Je serais pas surpris qu’ils se soient avancés à la fin de la journée, encore plus.

Sonnya : C’est bien d’avoir cette discussion sur ces choses-là, parce qu’en fait, on a un pouvoir, c’est comme toute la question du droit au retrait, j’allais dire, le droit de déconnexion. Voilà, exactement, merci, le droit de la déconnexion. On a aussi le droit à ne pas avoir une surcharge mentale. On n’a pas tout et n’importe quoi. C’est notre responsabilité.

Romain : Oui, absolument.

Sonnya : Et par rapport à la discipline, tu disais que tu appelais ça la régularité. Moi, j’essaie d’appeler ça La Blisscipline, c’est juste un petit clin d’œil.

Romain : Ah, j’adore !

Sonnya : Bliss pour délicieux et parce que ça me permet de me dire que tu as un bénéfice à faire ça. Il n’est pas immédiat, il est hypothétique, mais il y est.

Romain : Oui, oui, oui.

Sonnya : Fais-le partir un jour et tu verras. Super, tu nous as dit déjà beaucoup de choses, mais j’ai quand même envie de savoir si c’est OK pour toi. Les effets sur la santé physique. Une fois qu’on arrive à se libérer de sa charge mentale, il y a de quoi en termes de santé ?

Romain : Écoute, c’est évidemment bien meilleur. Mais même rien qu’en ressenti, si tu veux. Encore une fois, compte tenu du fait qu’on a fait le travail en amont. Déjà, le fait de ne plus avoir de charge mentale ou très minime fait que tu as beaucoup moins d’auto-interruptions. C’est-à-dire que tu es beaucoup plus déjà capable de mener une tâche de A à Z sans partir dans plein de trucs qui n’ont rien à voir.
Mais ça veut dire aussi qu’en termes de sommeil, par exemple, tu n’as plus d’interruptions. Tu n’as plus l’espèce de bourdonnement. En fait, tu n’as plus l’espèce de bavardage incessant qui te dit « attends, il y a ça à faire, rappelle-toi, il y a ça, il y a ça, il y a ça aussi, il y a ça aussi, etc, etc, n’oublie pas, etc. » Ce truc-là disparaît, ce qui veut dire que ton cerveau est… presque, j’allais dire vide, en tout cas, il est disponible. Et du coup, tu peux le mettre sur ce que tu veux.
Et ça, c’est hyper confortable. C’est-à-dire la capacité à pouvoir se concentrer sur les choses qu’on a envie, et parfois sur rien, parce que c’est ça aussi. Je te parlais de préservation au départ, et de ces temps calmes de réflexion meditative que tu peux avoir, ou de spiritualisme que tu veux. J’ai besoin d’avoir un cerveau disponible pour ça. Et j’ai besoin de temps de rien.
Et c’est vachement important d’avoir des temps de rien Et c’est d’autant plus encore une fois dur aujourd’hui qu’on est sur sollicité. On a parlé du téléphone, mais tu vois bien que dès que les gens attendent, dès qu’ils savent qu’ils vont attendre, ils prennent le téléphone. Alors dans les transports, évidemment, la plupart du temps, encore qu’il y en a des fois, bref, mais tu mets des gens dans une salle d’attente ou dans une file, ils savent qu’ils vont attendre, ils sortent le téléphone. Non, mais des fois, même au resto.

Sonnya : Le temps d’attendre les plats, alors que les gens sont à plusieurs, c’est un truc de fou.

Romain : C’est ça. Et c’est parti là-dessus, qu’est-ce qui s’est passé ? Comment je n’ai pas regardé ? Tu vois, donc ça veut dire que notre capacité d’attention est morcelée comme ça, et ça veut dire aussi qu’on est en stress permanent. Le stress n’est pas forcément une mauvaise chose.
Des fois, il faut du stress, et on a besoin d’un certain niveau de stress pour faire certaines choses. Le corps humain n’a aucun problème à gérer des grosses périodes de stress à partir du moment où il a des périodes de repos. s’il n’a jamais de repos, là les problèmes commencent. Parce que le stress chronique, c’est ça qui crée les problèmes. Les problèmes d’insomnie, les problèmes d’irritabilité, les problèmes de tous les trucs de bord de la route, évidemment, de fatigue décisionnelle, de fatigue chronique.
Et puis ça se sent au fait que tout d’un coup, tu n’as plus envie d’aller bosser parce que ça ne s’arrête jamais finalement. Si tu es dans un truc où tu ne vois jamais le bout, tu n’as pas envie de continuer, au bout d’un moment tu te dis ou j’explose, très souvent on t’explose, c’est un peu comme le Tetris, c’est toujours le Tetris qui gagne, la partie Tetris s’arrête quand tu as perdu, sauf le gamin qui a récemment gagné, c’est autre chose, mais c’est un cas particulier. Je vais vouloir que je change d’exemple maintenant. Mais voilà.

Sonnya : Oui, ça améliore notre qualité de sommeil.

Romain : Et relationnel, la relation aux autres, parce que tout d’un coup, tu es disponible. Tu peux parler à quelqu’un dans les yeux pendant un certain temps sans avoir à prendre ton téléphone, dès qu’il y a un silence. Parce que le silence aussi, il se passe plein de choses. Des fois, on peut se regarder, tu peux passer un temps de silence. Je me rappelle notamment avec ma femme il n’y a pas longtemps, on a une conscience écolo un peu développée aussi maintenant.
On est parti à Venise pour le voyage de Noz, un truc hyper classique, romantique, tout ce que tu veux, sauf qu’on est parti en train. On a pris le train de nuit, etc. Et je me suis rendu compte que ça faisait hyper longtemps, avec la vie de famille avant, les enfants, etc, parce qu’on est partis que tous les deux, et dans le train de nuit, le voyage, je sais pas, c’est une vingtaine d’heures ou un truc comme ça. Et ça faisait hyper longtemps qu’on n’avait pas passé juste une trentaine d’heures, tous les deux, juste tous les deux à discuter, et dans des endroits, tu vois, dans un train, dans une cabine de train, et puis dans les trains de nuit notamment, il n’y a que toi, et donc il n’y avait que tous les deux. Et je veux dire, on a eu des échanges de super qualité.

C’était presque même quasi, je dirais que ça pourrait être mieux que Venise, parce que Venise c’est quand même super joli, super sympa, et en amoureux c’est encore génial, etc. Mais le temps de voyage a été un temps aussi de redécouvrir un peu de soi. Et de se dire, waouh, ça fait longtemps qu’on n’a pas vécu ça, et c’est dommage parce que Finalement, il y a plein de trucs qu’on ne s’est pas dit depuis super longtemps. Et c’est cool de se les dire maintenant. Donc, tu vois, dans la qualité de relation que tu as à l’autre, et finalement, ça sert à mieux vivre.

À partir du moment où tu t’entends bien avec ton conjoint ou ta conjointe, parce que sinon, ça n’a pas d’intérêt de s’enfermer. Mais tu vois…

Sonnya : Ton partage, il est hyper inspirant. Il me rappelle quand j’étudiais le Miracle Morning parce que j’avais besoin de récupérer la 25e heure de la journée. Enfin, je connais ça par cœur. Et j’avais lu des études et il y avait un couple Le matin, ils se levaient tous les deux à 5h. Ils mettaient le réveil à 5h et une semaine sur deux, il y en a un qui restait au lit, l’autre se levait, allait faire un thé pour les deux.
Ils avaient un vélo d’appartement dans la chambre et il y en avait un qui faisait vélo et l’autre qui restait au lit et ils discutaient comme ça jusqu’à 6h15. La semaine d’après, c’était l’inverse. Ils faisaient leur sport, ils discutaient ensemble, ils buvaient leur petit thé. Je me suis dit que c’était génial Parce qu’on a besoin aussi de ce que tu dis, c’est de temps réservé. En fait, il faut mettre de l’énergie pour réserver des temps, pour avoir du silence, pour avoir de la qualité dans la relation.
Et si on ne fait pas d’efforts, on a plus de chances d’être parasité que de ne pas l’être. Donc il faut mettre du jus pour avoir de la qualité relationnelle. Merci pour ce lien entre le fait de se libérer de la charge mentale et d’améliorer ses relations, c’est super chouette.

Romain : Avec plaisir.

Sonnya : Pour en terminer, J’aimerais, je te remercie infiniment parce que tu as donné beaucoup, beaucoup d’infos hyper intéressantes. T’es riche, c’est génial.

Romain : T’as bien parlé de ça.

Sonnya : C’est le plaisir. Est-ce que tu veux nous parler de tes projets futurs à toi ? Est-ce qu’il y a des choses que tu peux dire sur des nouveautés ou alors des webinaires qui arrivent, des masterclass, des formations ? Enfin, ce que tu veux.

Romain : Oui, OK, d’accord. Écoute, il y a un troisième livre sur lequel je bosse en ce moment, justement sur les Vimensa, donc sur cette approche-là. J’appelle ça s’organiser en se libérant de sa charge mentale. C’est un peu ça l’idée. C’est vraiment dans la même veine.
Alors au départ, c’est vrai que je voulais faire un bouquin qui soit vraiment un manuel. On parlait des trucs hyper pratiques, c’est-à-dire que limite je voulais même… limite qu’il n’y ait pas de mots. Dans mon idéal, ça aurait été que des images, que des trucs comme ça qui font comprendre les concepts et que du coup, derrière, il n’y a plus qu’à et c’est facile de comprendre, de voir comment toi tu vas pouvoir le faire. Il faut quand même un peu de mots, etc. C’est vrai que les éditeurs que je suis allé voir pour le moment sont assez frileux, parce qu’ils disent, bah ouais, mais en même temps…
En fait, déjà, il y a l’espèce juste, ça coûte vachement plus cher à faire, parce que c’était un format pas normal, c’était limite un libre-objet. Voilà, les gens ne sont pas forcément prêts à dépenser autant pour un truc d’organisation, le marché n’est pas bon, il y a tout un tas de problèmes comme ça, ce qui fait que je suis plutôt parti maintenant sur un bouquin assez classique. Mais, comme je n’aime pas choisir, je pense que je vais faire un peu les deux. C’est-à-dire que je vais faire un truc qui va répondre au nombre de pages et au format habituel, mais avec une partie aussi de mise en pratique qui est peut-être plus graphique, plus illustrée. Donc, je suis en train de travailler là-dessus.
Donc ça, qui accompagne cette nouvelle formation les émences arts, sur laquelle je donne… En fait, j’ai fait une espèce de synthèse de toutes les méthodes, on en a mentionné certaines ici, mais de tout ce que j’ai vu fonctionner pour tout le monde. C’est ça qui m’intéresse, c’est-à-dire que dans les formations ces dernières années, je prenais des fois des trucs d’autres méthodes et je testais un petit peu comme ça. Et puis je me disais, ça, ça marche, ça marche pas, ça prend bien, ça prend pas, etc. Donc j’ai fini par me faire un corpus de machin qui fonctionne à peu près pour tout le monde.
Et je fais cette méthode-là, cette approche-là, qui est basée sur tout ce que tu connais, du Pomodoro, de la Getting Things Done évidemment, des trucs de Deep Work, de travail de fond. Voilà, et puis des trucs de psychologie cognitive, des études, des bouquins de Jean-Philippe Lachaud, qui est un chercheur de l’INSERM spécialisé de l’attention, etc. Donc, j’ai fait un espèce de mythe comme ça que j’ai testé un peu sur le terrain. Et voilà, donc j’ai gardé ce qui a priori fonctionne pour tout le monde. Donc maintenant, voilà, c’est ça que je développe en ce moment.
C’est ça, mes gros projets. Le bouquin autour de ça, puis les formations, j’ai déjà commencé cette année et ça marche plutôt bien. Ça répond plutôt bien, donc je suis content. Ah, c’est super, c’est super. Bravo.
Voilà, mon développement actuel du moment.

Sonnya : Où te trouver si on veut acheter tes bouquins ?

Romain : Les deux 60 minutes sont sur n’importe quelle librairie. Mais sinon, n’importe quelle librairie. Moi, perso, sur LinkedIn, c’est vraiment toujours pareil. C’est aussi de simplification. J’ai décidé que je faisais un réseau social, c’est LinkedIn.
Je n’ai pas le temps pour les autres. Et même s’il y a des astuces maintenant de faire des multi-publications, etc., je n’ai pas envie de trop passer là-dedans. Peut-être que je le ferai plus tard, mais pour le moment, je suis vraiment sur un truc. Donc, ça va être sur LinkedIn. C’est vrai que je fais des webinaires assez souvent.
J’essaie d’en faire un par mois. Je montre certains aspects de la méthode O. Il peut y avoir de tout. Il y en a qui vont revenir. Il y en a sur adapter son organisation à sa personnalité, sans avoir besoin de faire de tests de personnalité.
Il y en a sur les emails, etc. C’est un peu l’idée. Je fais ça sur LinkedIn assez régulièrement. Voilà.

Sonnya : Super, merci infiniment Romain. J’ai passé un excellent moment et je suis sûre qu’il en sera le même pour ceux qui vont nous écouter. Je ne peux que vous conseiller de lire les livres et de participer au webinaire de Romain parce qu’ils sont délicieusement transformationnels.

Romain : Super, merci beaucoup. C’est super sympa, merci Sonia.

Sonnya : Merci.

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Je suis Sonnya GARCIA, et à travers ces rencontres hebdomadaires, je m’engage à partager avec vous des insights, des expériences et des conseils précieux pour enrichir votre vision du leadership et vous aider à naviguer avec succès dans la complexité de la fonction publique. Que vous soyez en quête d’inspiration, de motivation ou de stratégies concrètes, « Les Rendez-vous du Leadership » est votre escale incontournable.

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Exemples concrets d’outils de facilitation à l’usage des DGS (et pas que..)

Après un premier live, le numéro 14, dans lequel nous avons exploré comment les rôles de Directeur Général des Services (DGS) et de facilitateur peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement. Je déploie aujourd’hui l’explicitation d’outils concrets qui peuvent accompagner les DGS et managers à intégrer des outils de facilitation dans leur management. Ces deux postures ne sont pas seulement compatibles, mais également bénéfiques pour toute organisation.

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Harmoniser Leadership et Facilitation : La Dualité du Rôle de DGS

Comment les rôles de Directeur Général des Services (DGS) et de facilitateur peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement ?

Au cours de cette présentation, nous aborderons les défis et les opportunités inhérents à l’équilibre entre leadership exécutif et facilitation collaborative, démontrant que ces deux postures ne sont pas seulement compatibles, mais également bénéfiques pour toute organisation.

🔍 Ce que vous apprendrez :

🛠️ Techniques de facilitation pour transformer le management des DGS.
🗣️ Méthodes pour encourager la communication ouverte et la gestion constructive des conflits.
🔄 Stratégies pour une prise de décision collaborative qui booste l’innovation et l’engagement.

👥 Pour qui ?
Idéal pour les DGS, cadres, facilitateurs, et tous ceux intéressés par un management innovant et inclusif.

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ARTICLE ⏐🌀Promouvoir la complémentarité dans la différence 🌀; 21 jours pour aller vers un management différent, éthique et responsable !

Tout commence pour moi avec un défi qui semble tout à fait anodin et 100% fun. Porter, pendant 21 jours consécutifs, une robe. Cette expérience, sous l’initiative de Christine LEWICKI aura eut l’effet de m’accompagner dans une introspection profonde sur le nécessaire équilibre de mes parts féminine et masculine.

Equilibre que je n’ai de cesse de promouvoir comme la clef du leadership transformationnel dont le monde a cruellement besoin !

Si vous voulez en savoir plus sur le leadership transformationnel, je vous laisse découvrir cet article : Le leadership transformationnel : Comment motiver et inspirer votre équipe !

Quelques années auparavant, l’univers des opposés complémentaires s’est imposé à moi en travaillant mon intervention à une journée de conférences organisée par le CNFPT en 2016 s’intitulant : Manager en temps de crise : Vers un management différent, éthique et responsable.

Comme j’ai la faculté de voir différemment le monde, j’avais pour mission de témoigner de ma façon de manager, qui est de facto différente.

Différente oui, Mais en quoi ma façon de manager est-elle éthique et responsable ?

C’est en voulant répondre à cette question que j’ai pris conscience de ma capacité à conscientiser l’étau dans lequel je me sentais parfois prise lorsque je devais concilier deux valeurs apparemment opposées. Par exemple, je vivais alors un conflit d’opposition entre Performance et Bienveillance.

La crise de 2020 a porté le conflit de valeurs Sécurité versus Flexibilité. Notre vie de manager est jalonnée de conflits de valeurs.

J’ai compris que mon management est éthique et responsable lorsque j’arrive à rendre complémentaire ces logiques apparemment opposées.

En sus de ce défi et de cette conférence, j’ai approfondi la question en me formant au coaching alchimique.

☯ A la croisée des sagesses anciennes, de la psychologie et de la science, le coaching alchimique consiste à décoder le sens de ce qui pose problème (dysfonctionnement, difficulté relationnelle, crise …) pour y voir des axes d’accomplissement, de réussite, de nouvelles orientations bénéfiques.

Charlotte de Silguy Coach Alchimique

Comprenez qu’au lieu de chercher à régler, éliminer, supprimer une difficulté, nous la regardons comme un cadeau contenant une pépite qui nous révèlera un grand talent. Là aussi, cette manière de penser et d’agir, contre-intuitive, amène à un comportement davantage conscient, éthique et responsable.

Dans cet article, je vous livre mes réflexions et avancées pour promouvoir la complémentarité dans la différence et démontrer qu’en alchimisant les opposés complémentaires , on peut révéler un potentiel yin yang équilibré au service de sa paix intérieure et de l’expression de son soi infini.

21 jours de défi pour m’interroger sur ma capacité à concilier les opposés dans ma vie de femme et aussi en tant que DGS !

Tout débute le 10 octobre 2020 ; Christine Lewicki, Coach et auteur du best-seller « J’arrête de râler » , lance un défi consistant à porter une robe 21 jours consécutifs.

J1, je me lance. Objectif 🎯 : Cultiver le féminin dont le monde a tant besoin. Se connecter à la puissance de son féminin ! C’est parti !

J2 – Balade matinale avec les enfants – Froid, chemin en cailloux, poussette à pousser, qu’à cela ne tienne ! En robe , quand même !

Au 3ème jour, je m’interroge davantage : 21 jours en robe, oui , mais pour quoi faire ?

Certain.es peuvent penser que l’on peut tout à fait être féminine en pantalon, d’autre se dire que nombre de femmes se sont battu.es pour que l’on puisse porter des pantalons, n’est-ce pas leur faire offense que de revendiquer le port de la robe ! D’autres enfin peuvent imaginer qu’il s’agit d’une frivolité sans grande importance, peu importe ce que l’on porte, cela ne change pas qui l’on est…
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A mon sens, ce défi est bien plus qu’il n’en a l’air ! Je ressens déjà que je vais travailler la représentation que j’ai de la féminité au sens large et de ma représentation en confrontation avec la masculinité.
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Nous vivons dans une société patriarcale que nous avons collectivement construite, nourrie et acceptée. Ses fondamentaux sont petit à petit en train de s’effondrer et j’ai l’intime conviction que nous sommes tous et toutes appelé.es à exprimer la part de notre féminin enfouie, bafouée, dénigrée, rejetée, ignorée.
Ce défi m’appelle à dé confiner mes polarités féminines et au-délà des photos de moi en robe que je partagerai ces 21 prochains jours, j’ai aussi (surtout) envie de réfléchir avec vous sur la représentation que j’ai des différentes polarités féminines (YIN) que vous trouverez sur la photo.
J’ai hâte, cela devient de plus en plus intéressant ce défi !

{J3} Bas, Lourd et Descente VS Haut, Léger, Montée

« Haut, Léger, Montée » sont les principes masculins.
De prime abord, je connote plutôt négativement ces mots. « Bas » me fait penser à l’expression « être en bas de l’échelle » comme si « cela manquait de hauteur ». Se baisser, se rabaisser, se soumettre.


« Lourd », me laisse une sensation négative d’une chose lourde à porter, physiquement ou émotionnellement d’ailleurs. Je vois un dos courbé sous le poids, une lourdeur qui tire vers le bas.
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Et enfin pour le mot « Descente », je pense à « descente d’organes », « descente aux enfers ». Pas très chouette …Ou encore, chute ou perte de … autonomie, responsabilité.
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Bref, je mesure que j’ai naturellement une facilité à connoter négativement ces attributs féminins.
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L’exercice va donc consister à trouver leurs polarités positives afin de cultiver les bénéfices du féminin.
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En quoi « Bas, Lourd, Descente » peuvent être bénéfiques ?
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Des taux d’intérêts bas, c’est plutôt bien. Avoir un cholestérol bas, c’est plutôt bon aussi ! Lourd, cela devient intéressant quand on pense récolte par exemple. Cela m’évoque l’abondance. Enfin, Descente peut me faire penser à une expédition dans les profondeurs de la Terre. Je n’ai jamais fait de spéléologie mais j’avoue que cela m’attire. Enfin, je pense au fait que c’est quand même plus sympa de descendre les escaliers que de les monter. Non ?
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En synthèse, je prends aussi conscience que descendre est moins énergivore. Dans tous les domaines, « Monter » demande de l’énergie, quand descendre relève d’un processus plus naturel. Les lois de la nature le suggèrent et notamment le loi de l’attraction terrestre ! Ah ! Ça me plait cette idée !
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Descendre, se baisser peut être un processus naturel qui permet de recharger mes batteries; mais aussi de me rapprocher de la terre, de travailler mon ancrage, d’être plus proche de mes enfants (comme je l’illustre sur la photo).

📁 En qualité de DGS, je pense organigramme, hiérarchie, avancement d’échelons et de grades ; bref tout concourt à démontrer que  » haut c’est mieux que bas ». La philosophie de carrière est prégnante dans la fonction publique. 🪄 Pour alchimiser, je dirai que le travail en mode projets et l’horizontalisation des échanges et prises de décision nous ramène à la nécessaire importance de valoriser le « bas » en tant qu’expérience-terrain; expérience-usagers.

{J4} « Noir », « Sombre » et « Foncé ». D’où la photo …

Je continue à analyser ma représentation des mots liées à l’expression de notre part féminine. Quand je pense « Noir », il me vient plutôt des pensées noires justement. Le noir est collectivement associé à quelque chose de sale, ou qui nécessite d’être nettoyé. Ne dit-on pas à quelqu’un de malchanceux qu’il a été noirci ? Lorsque l’on sort innocenté.e d’une sale affaire, nous devenons alors blanchi.e… Le noir c’est également le  » travail au noir  » connoté négativement. Le noir c’est aussi la couleur du deuil, associée alors à la tristesse, à la sobriété, à la mort, disons-le !

Sombre, par contraste à lumineux, renvoie à une chose de l’ordre du malhonnête; On ne veut pas faire toute la lumière car c’est honteux. Sombre me fait aussi penser à la peur des enfants qui demandent une veilleuse la nuit parce que « sombre » cela fait peur … Une ruelle sombre est dangereuse, d’ailleurs, l’éclairage public est reconnu pour avoir une action dissuasive sur la criminalité.

Enfin, avec « Foncé » , j’ai un peu moins d’associations négatives qui me viennent. Si ce n’est la couleur de peau. Petite, j’ai pu avoir à me justifier de ma couleur de peau qui n’était pas « si foncée » mais plutôt café au lait. Je me souviens de cette expression, comme si c’était quand même pas très bien d’avoir la peau foncée.

Je suis épatée de voir comment les constructions collectives de notre société patriarcale bafouent les attributs du féminin. C’est effarant et en même temps très intéressant car je retrouve du pouvoir pour déprogrammer ces conditionnements 🚀;


🖤 J’associe personnellement le Noir à l’élégance. La petite robe noire n’est-elle pas un basique de la garde-robe ? Noir c’est aussi la couleur qui crée du contraste, j’y perçois une sorte de force, à l’instar d’un café noir bien corsé.
🖤 Sombre c’est l’ambiance que j’aime si je recherche de l’intimité. Quand j’ai besoin de repos, je choisis un lieu dont la lumière est plutôt tamisée. Je préfère d’ailleurs la lumière indirecte.
🖤 Foncé crée chez moi un sentiment de contenance. Et finalement les contrastes créés mettent en lumière.

📁 En qualité de DGS, je pense sales affaires, obscure = suspect ou encore il va falloir faire la lumière sur … Je connote donc négativement cette polarité. Cela me renvoie à notre travail qui consiste à créer des relations saines, à sécuriser les actions et décisions de la collectivité, à faire la lumière.

J’ai du mal à alchimiser cette polarité. Vous avez des idées ?

{J5} « Ombres, Lune, Minuit, Hiver, Froid, Humide ». 

Ces mots sont attribuées à la part féminine, en complément des mots « Jour, Lumière, Soleil, Midi, Été, Chaud, Sec » qui sont ,quant à eux, assimilés à notre part masculine.
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Le mot « Lune » est connotée extrêmement positivement chez moi. 🌑🌒🌓🌕 Je l’aime pleine, montante, descendante et nouvelle. Je cultive mon féminin en m’alignant à la Lune et profite des énergies de la nouvelle lune pour un nettoyage énergétique de mon intérieur (maison & corps).♥️
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Pour « Minuit », ça vibre moins bien chez moi. En général, je dors déjà à minuit, car je suis une lève-tôt. Être éveillée à 00:00 génère presque de l’angoisse chez moi sur mon aptitude à assurer ma journée qui va suivre.
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Quant à « Ombres », cela me parle beaucoup car je dis souvent que je suis une femme de l’ombre. Mon métier consiste à conseiller des élu.e.s, écrire leurs discours, les accompagner dans la définition de leurs politiques, mais ni moi, ni mon nom, n’apparaissent en général nul part. Jusque-là, ça me va.
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Pour « Hiver » et « Froid » cela résonne complètement positivement en moi. J’aime beaucoup le froid et je suis très épanouie en hiver . J’adore l’effet « Cocoon » induit par cette saison. M’emmitoufler dans des vêtements chauds en laine, dormir recroquevillée, boire des chocolats chauds; Hum! Un délice.
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C’est finalement avec le mot « Humide » que j’aurai le plus de difficulté. Je n’aime pas du tout l’humidité. Qu’il s’agisse de l’humidité de l’air en extérieur ou dans une pièce, cela m’est très désagréable. D’ailleurs, je ne maquille plus dans la salle de bain car si un membre de la famille prend une douche en même temps, c’est l’horreur 😰 . J’aime le froid sec !
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Donc finalement, j’ai les termes « Minuit » et « Humide » à déconditionner positivement. J’ai besoin de votre aide car je sèche un peu… (sans jeu de mots) … A part le hammam, je ne vois pas; et encore, je préfère le sauna !
Est-ce que vous pouvez partager des situations dans lesquelles l’humidité est un allié ?

📁 En qualité de DGS, cela évoque les réunions de fin de journée. Que ce soit les réunions de Municipalité hebdomadaires, les réunions de commissions ou de conseil municipal, elles se tiennent le soir, rarement avant 18h30 et finissent après 22h00. Je le connote positivement car en ces fins de journées , j’ai souvent un sentiment de travail accompli; la réunionite n’appartenant pas à mon cadre de référence, ces temps de travail sont toujours utiles, collaboratifs et permettent d’avancer.

{J6} « Caché, Voilé, Occulte, Implicite, Invisible, Subtil, Esotérique »…

… Qui viennent en opposé des polarités du masculin « Ostensible, Explicite, Visible, Manifeste, Exotérique ».
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Je crois qu’à part le mot « Subtil », je connote tous les autres négativement.
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Dans le « subtil » il y a pour moi quelque chose de l’ordre de l’élégance et de l’intelligence. Une sorte de juste mesure idéalement réfléchie et réalisée…
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« Caché, Voilé », m’évoquent les questions de société autour du port du voile ; même si ce débat est devenu moins manifeste depuis le port du masque qui nous a caché tous et toutes une bonne partie du visage !
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« Caché » m’amène également à penser aux femmes qui m’entourent et qui peuvent parfois trouver qu’elles ne se mettent pas assez en avant. Que ce soit leurs idées, leurs compétences, ou leurs projets, ces derniers sont souvent « cachés, implicites, occultés ».
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Au final , je trouve que c’est le féminin qui est devenu « invisible » dans cette société patriarcale. Logique !
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Quant à l »Esotérique et l’Occulte », je pense Procès de Salem et sorcières aux bûchers…
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Pas de quoi se réjouir ! Je suis un peu embêtée car j’ai l’impression que ce sont les attributs féminins qui finalement participent à leur propre négligence collective.
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Comment voir du positif dans ces polarités ??
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L’occulte, l’invisible et l’ésotérique me connectent aussi avec les forces de la nature. Je pense chamanisme, secrets des plantes, pierres, médecines douces, secrets de grands-mères, et cela me plaît beaucoup ! 🌍
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Quant à « Caché, Voilé, Implicite », c’est aussi une sorte de super pouvoir qui permet ce dialogue intérieur avec son intuition; Cet accès à cette part invisible de notre inconscient qui recèle tant de secrets !
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L’implicite c’est aussi l’art de comprendre ce qui n’est pas exprimé pour désamorcer des chagrins d’enfants, des colères d’adultes.
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J’ai la chance d’être très connectée à mon intuition et le vois comme un vrai cadeau 💎.

📁 En qualité de DGS, je pense immédiatement management intuitif et je partage avec vous un article que j’ai écrit sur le sujet et qui valorise l’intuition dans le management : Intuition & Management : Un enjeu historique pour une responsabilité nouvelle !

{J7} »Profond » et « Intérieur » en complément du masculin « Superficiel » et « Extérieur ».

Aucun apriori négatif sur ces deux représentations. Bien au contraire ! C’est même peut être ma part de masculin que j’aurai besoin de travailler sur ce coup.
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La profondeur m’évoque : la profondeur d’âme, l’amour profond, l’extase abyssale de la profonde authenticité dans les relations. Que du bon !
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Que dire de l’intérieur ? Pour l’introvertie que je suis, l’intérieur est juste vital. Je vis l’intérieur de ma maison et l’intérieur de mon corps comme un ressourcement intense et absolument délicieux. J’aurai d’ailleurs une fâcheuse tendance à y rester si je n’avais pas d’obligations sociales. J’aime le silence et la solitude d’une conversation avec mon cœur, en profondeur et à l’intérieur.
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Je sais que notre société patriarcale valorise plutôt l’extérieur. Quelle image porte encore « la femme au foyer » « la femme d’intérieur ».
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Cela me plait de réhabiliter le plaisir à prendre soin de son intérieur. Je fais partie de celles qui voient un effet quasi thérapeutique au fait de ranger et de faire du ménage et nettoyage. 🧹🧼 . J’ai la croyance que lorsque l’on nettoie l’intérieur de sa maison, l’on dépollue aussi l’intérieur de sa tête. Effet méditatif garanti !
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📁 En qualité de DGS, cela m’évoque l’importance des enjeux liés à la fonction / mission du fonctionnaire. Il est vrai que l’on peut avoir rapidement l’image que le service public porte quelque chose de noble, que n’a pas le secteur privé. Ce n’est pas mon avis, car sans la recherche et développement du secteur privé, que seraient nos avancées technologiques ? J’alchimise facilement ici avec la polarité masculine car le service public renvoie trop souvent une image de superficialité à l’extérieur, que l’on a toutes les peines du monde à renverser.

{J8} « Vide, Creux, Concave, Passif, Réception, Accueil  » en opposés à « Plein, Convexe, Actif et Don » qui sont leurs exacts compléments des parts du masculin.

Je note tout de suite que j’associais plutôt le « Don » au féminin alors qu’il s’agit d’un principe masculin … 🧨 C’est énorme pour moi cette prise de conscience. J’ai toujours cru que le don de soi était un attribut du féminin quant le masculin se « contentait » de recevoir…Cela voudrait donc dire, que, quand je pensais cultiver mon féminin en donnant toujours plus et encore; je dopais ma part de masculin 🤔. Finalement la femme ne donne pas la vie, elle la reçoit !?
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Que dire de la passivité ? Je suis une vraie pile. J’ai du mal à me poser et ne rien faire. Cela ne m’a jamais vraiment gênée, mais aujourd’hui je note que c’est quand même un problème d’être INcapable de ne rien faire pour juste ETRE. 🧘🏽‍♀️ J’ai compris l’importance de cette attitude pendant mes grossesses, accouchements et allaitements. « Passif » c’est chasser le despotique mental pour donner les reines à l’intelligence du corps, autrement plus puissante et plus sage.
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Quant à « Vide, Creux, Concave » On peut y voir comme un manque, une carence; l’expression « ça sonne creux » est connotée négativement. Mais j’avoue que cela me fait plutôt penser à l’utérus féminin. « Vide, Creux et Concave » il est prêt à « Accueillir et Recevoir » la vie. Oh ✨ Magic Moment ✨ J’adore cette idée et je sens que j’avance dans ma compréhension profonde du féminin.
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📁 En qualité de DGS, les deux polarités me parlent. Nous sommes à la fois réceptifs, au service de … dans la polarité féminine et aussi actifs et acteurs des politiques publiques.

{J9} » Fermeture, Intérieur, Dedans « 

Leurs opposés de la polarité masculine sont tout naturellement  » Ouverture, Extérieur, Dehors ».
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J’ai déjà pu dire que je connotais très positivement l’intérieur et le dedans. L’introspection est un état qui me plait beaucoup, quasi naturel chez moi.
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Je suis une vrai introvertie qui régénère mes batteries lorsque je suis seule, en contemplation silencieuse ou en conversation avec mon fort intérieur.
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J’ai d’ailleurs été surprise d’apprendre que les extraverti.e.s se ressourcent en présence d’autrui. C’était pour moi totalement contre-intuitif… Tout est une question de gestion de son énergie …
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Par contre, j’ai du mal à voir positivement la « fermeture ». Je pense fermeture d’esprit, privation de liberté, cadenas, chaînes, rien de très positif.
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Même quand j’essaie d’associer fermeture et sécurité, j’ai du mal.
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Pourtant une porte fermée derrière laquelle on se sent en sécurité c’est plutôt positif ! Ou encore, avoir son col de l’utérus fermé, long, postérieur quand on est dans son début de troisième trimestre de grossesse et que l’on a senti des minis contractions toute la semaine, c’est un verdict ultra rassurant.
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Je vais rester là-dessus, associer fermeture & sécurité pour valoriser les attributs du féminin.
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Et vous ? Comment cela résonne / raisonne à l’intérieur de vous ?

📁 En qualité de DGS, je pense qualité managériale et flexibilité. Nous devons parfois être dedans, d’autres fois être dehors, parfois fermé.e et d’autres fois ouvert.e. Cette alternance est indispensable. Reste à bien se connaître pour savoir quelle polarité est chez nous, naturelle, et laquelle nous demande des efforts.

{J10} « Souple, Mou, Immatériel, Intangible, Energie ».

En complément des polarisés masculines qui sont « Dur, Rigide, Matériel, Tangible, Concret ».
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Le « souple » évoque chez moi la souplesse du corps mais aussi celle de l’esprit. Savoir faire preuve de souplesse est un talent que je n’ai de cesse d’entretenir et de développer. Pour le corps, c’est par le yoga, ou encore le Pilates. Pour l’esprit, je travaille mon intelligence émotionnelle et mon agilité mentale pour éviter de rigidifier mes idées. Dans le monde en pleine mutation que nous sommes en train de construire, cela m’apparaît une absolue nécessité que de ne pas avoir trop d’idées arrêtées…
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Si le « souple » m’évoque largement du positif. Il en est tout autrement du mot « mou ». C’est une texture que je n’aime pas manger. J’ai du mal avec la sensation, dans la bouche, du pain mou, je ne mange pas d’abats car je trouve cela trop mou, idem pour la papaye par exemple. J’ai besoin de croustillant…
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Pour « l’Immatériel », j’ai un ressenti positif. Cela représente pour moi le monde des idées et de l’émotionnel. Des univers dans lesquels je suis très à l’aise. J’aime conceptualiser à partir de données immatérielles.
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Pour ce qui est de « l’Intangible », j’ai été relever la définition exacte qui prévoit : À quoi l’on ne doit pas toucher, pas porter atteinte ; que l’on doit maintenir intact. Synonymes : Inviolable, Sacré.
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Cela m’évoque du coup le féminin sacré, le beau, quelque chose qui nous dépasse tant, que, pour éviter toute dégradation involontaire – la seule chose à faire est de ne pas y toucher. La naissance et l’accouchement me viennent en tête. Des processus à mon sens intangibles, que l’on a dénaturé par une surmédicalisation qui dépossède les femmes de leur pouvoir d’enfantement.
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Enfin pour le mot « Énergie »; c’est le sujet que je travaille en ce moment. Comment équilibrer le « Donner – Recevoir » pour rester en énergie positive ?
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Quelqu’un.e voit du positif dans le mot « mou » ? Besoin d’aide sur ce coup !

📁 En qualité de DGS, je pense conduite de projets. une belle alchimie de ces deux polarités. Dans les phases 1 et 2 ( planification – organisation ) nous sommes dans la polarité féminine de l’Intangible; quand les phases 3 et 4 ( réalisation – évaluation) nous amènent dans la polarité masculine du tangible.

{J11} »Errances, Libertés, Rond, Rondeurs »

En opposition aux mots « Règles, Lois, Normes, Codes, Carré », qui sont eux attribués aux polarisés masculines « Yang ».
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« Libertés ». J’ai choisi pour l’occasion une robe ample qui me permet d’expérimenter une forme de liberté vestimentaire. Je connote très positivement la liberté. Peut-être même trop … Je sais normer, cadrer, mettre en place et faire respecter des règles mais là n’est pas ma zone de confort. J’ai beaucoup de respect pour ma liberté et celle des autres. Et notamment avec mes enfants ! Là où certains voient une forme de laxisme parental, je choisis de n’intervenir en posant mon cadre que lorsqu’il y a danger. Ce n’est pas la vision de la plupart des parents.
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Pour les mots « Rond et Rondeurs », j’ai une certaine forme d’empathie. De prime abord, j’ai une représentation positive. La rondeur m’évoque la douceur, une forme d’intelligence diplomatique (savoir mettre les formes). Mais je pense aussi à la vision négative que les femmes peuvent avoir des rondeurs du corps féminin. Et pourtant, nos hanches, nos seins, nos fesses, sont des attributs féminins mis en valeur par le passé… A nous de nous les réapproprier.
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Enfin, le mot « Errances » ne m’évoque rien de bien positif . Je pense « errer dans les limbes » , je vois des zombies qui marchent sans but ni conscience ou encore quelqu’un.e de perdu.e … De nos jours, tout le monde sait ce qu’il va faire dans l’après-midi, demain, le week-end qui vient, les prochaines vacances … Tout est organisé !
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Pour l’expérience, j’ai fait l’effort de partir marcher quelques minutes sans but précis. J’ai aussi décidé de ne pas planifier ma journée. Je dois avouer que je le vis très bien. Une dose de lâcher-prise auto-prescrite, c’est trop bon ! Fût un temps, j’avais l’habitude de réserver 3 à 5 journées dans l’année (choisies au hasard) durant lesquelles je ne planifiais rien ! A refaire !

📁 En qualité de DGS, je vois peu de place à la polarité féminine ! Difficile de promouvoir l’errance… Pourtant la liberté est une valeur de la République ! Ensuite, je me retrouve complètement dans la polarité masculine avec la sécurisation des actes dans le respect des lois et des normes. A nous de trouver l’art de concilier Liberté & Respect des normes.

{J12} « Emotions, Créativité, Sensibilité, Art, Imaginaire, Spiritualité » directement en opposition complémentaire aux principes masculins : « Action, Efficacité, Résultat, Finances, Sciences ».

Je sens que je suis plus nuancée que ces 11 derniers jours. Probablement le signe que je commence à intégrer que tout existe dans la dualité de la complémentarité.
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Je ne connote aucun de ces mots négativement; Bien au contraire… Je suis une hypersensible, très créative et j’ai appris à développer un vrai dialogue avec mes émotions messagères. J’apprends à écouter la peur, la tristesse, le dégoût et la colère pour revenir à l’état initial dans lequel je cultive la paix, la joie et l’amour.
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Quant à « l’Art et à l’Imaginaire » , je souhaite leur faire beaucoup plus de place dans ma vie. Mon hémisphère cérébral droit est celui qui est naturellement le plus actif; Dès petite, j’ai pourtant appris à muscler le gauche en travaillant la science (Bac S / médecine). Art et Imaginaire étaient associés à oisiveté et plaisir dans ma famille; deux adjectifs qui sonnaient négativement dans la bouche de mes aïeux. J’ai donc satisfait aux codes en laissant en sommeil ces attributs de ma polarité féminine. Aujourd’hui, ils demandent de la place pour exister !✍🏼
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Quant à la spiritualité, elle s’éveille en moi. Je suis fascinée par le monde de l’énergie. Je m’initie à la physique quantique avec une quasi-extase. Sur la photo, les quelques livres en cours pour mieux appréhender ce champs qui m’est encore trop étranger.
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Ce qui me plait beaucoup c’est l’idée de ne pas avoir à choisir entre sciences et spiritualité. J’ai compris que ces deux domaines sont, à l’instar du féminin et du masculin, complémentaires. Exemple: l’astronomie pour la polarité des sciences; et astrologie pour la spiritualité.
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Je suis fascinée par l’ouverture de ce champs des possibilités et forme le souhait de trouver l’organisation qui me permettra de pousser mes investigations pour apprendre et transmettre. 🙏🏼

📁 En qualité de DGS, il m’apparaît indispensable de manier les deux. La créativité s’impose petit à petit comme une qualité managériale indispensable, et ne semble en rien déconnectée de l’efficacité.

{J13}  » Conception, Abstrait, Gestation, Idée » en opposition à « Expression, Réalisation, Mise en œuvre, Pragmatisme »

13 ème jour consécutif en robe ! Je continue à dé-couvrir ce qui résonne en moi à l’écoute des polarités du féminin.
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Je vais être assez rapide : ces mots caractérisent chez moi des talents naturels que je cultive avec délectation. Quant il s’agit de conceptualiser des idées abstraites, je suis dans ma zone de confort.
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J’ai des Idées, tout le temps, et je dois canaliser ces éruptions qui « pop » dans ma tête intempestivement.
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Je vous livre mes deux astuces indispensables :

– l’utilisation d’un bullet journal

📒✍🏼 Retrouvez sur ma chaine youtube une vidéo offerte qui vous accompagne pas à pas pour créer votre propre bujo✍🏼📒

– la conduite de projets dans ma vie professionnelle :

💡un processus qui m’aide à structurer pour potentialiser l’émergence de ces idées 💡

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Je suis aussi adepte du map miniding ou cartes heuristiques et j’adoooore le sketchnote; formidable exercice de conceptualisation créative ! 🎨
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Que dire de la « Gestation » ? Gestation d’idées ou d’un petit mammifère humain, les deux me vont. J’ai eu la chance de vivre 3 grossesses en pleine forme, à terme, et avec beaucoup de joie et d’amour.

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Je suis heureuse de noter que je suis aussi plutôt à l’aise avec les polarités masculines visées plus haut. Si ce n’est l' »Expression »… J’ai parfois un peu l’impression d’être incomprise lorsque je m’exprime sans filtre. Mais comme ce qui ne s’EXprime pas, s’IMprime, j’ose sur Instagram et Facebook, partager sans filtre ou presque.
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📁 En qualité de DGS, je pense du plan de mandat au projets de services en passant par projet d’administration. C’est le liant entre la gestation du projet politique et la mise en œuvre pragmatique des projets de service.

{J14} » Calme, Immobilité, Lenteur, Contemplation ».

Je perçois « Immobilité » de façon négative. Je pense immobilisme, résistance au changement, rétrograde. Rien de très réjouissant.
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Quand je pense « Lenteur », c’est encore pire. Je trouve que cela sonne même comme une insulte. Lorsque l’on dit à quelqu’un « T’es lent.e ! », cela veut souvent plutôt dire « Bouge-toi !! » et pas « Félicitations, je t’admire ».
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Quant au « Calme et à la Contemplation » je les vois très positivement.
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J’aspire à plus de calme dans ma vie. Je suis rarement seule et le silence est une vraie rareté dans mes journées. Jour & Nuit, Boulot & Maison, ça bouge tout le temps ou presque.
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Je vois la contemplation comme une alternative à la méditation et parfois cela m’aide à fixer mon attention. J’ai choisi, sur la photo, de contempler les pois de mes collants, toute immobile et dans le calme… 😇
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Le challenge, voir du positif dans la « lenteur et l’immobilité ».
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Pour la « lenteur » ‘c’est facile. J’ai découvert les bienfaits du SLOW dans le cadre de mes recherches en management. Je suis une fervente défenderesse du mouvement SLOW : Slow management, mais aussi Slow économie, Slow food, Slow Life !
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J’ai écrit un article sur le sujet : Quand faire moins vite, permet de faire plus : la magie du Slow !

Donc, il suffit que je pense Slow pour réussir à voir positivement la lenteur. 👍🏼
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Par contre, « Immobilité », j’ai du mal …
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Après un rapide échange avec mon homme (que je remercie), j’intègre que l’immobilisme peut être opposé au fait d’avoir la bougeotte. D’ailleurs, la polarité masculine est « mouvement » et il est vrai que parfois le mouvement donne le tournis … Cela me fait penser aux quelques fois où je suis tellement speed que je n’arrive pas à me poser. Ah oui !!! Là je comprends la polarité positive de l’immobilité ! Yes !

📁 En qualité de DGS, je pense à ce que me disait un Maire avec lequel j’ai eu la chance de travailler quelques années avant qu’il ne se retire de la politique. « Il est urgent de ne rien faire » était parfois la conclusion de nos échanges sur une décision importante à prendre. J’en ai retenu que l’on ne peut accélérer ce qui a besoin d’être mûri par le temps.

{J15} « Dispersion et Clairsemé »

15ème jour en robe et je m’y fais très bien; le pantalon ne me manque pas du tout !
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J’aime aussi l’exploration de ma représentation des polarités du féminin // Aujourd’hui, parlons de « Dispersion et Clairsemé ».
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Je n’ai pas eu besoin d’une longue réflexion pour poser le diagnostic : je connote ces deux mots de façon très négative.
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Je vois la Dispersion comme le contraire de l’organisation. Se disperser, c’est : perdre du temps, manquer d’efficacité, passer d’une chose à l’autre sans ne jamais rien terminer. Vous voyez, j’en ai une représentation très négative.
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Quant à « Clairsemé », j’ai une vision tout aussi négative. Je vois un crâne quasi-chauve; quelques cheveux éparses sur une surface dégarnie. Pas très glamour …
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Concentrons-nous ! En quoi « clairsemé et dispersion » peuvent être des éléments positifs ?🤓
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J’ai expérimenté, voilà quelques semaines, le fait de suivre le fil des mes pensées pour venir à bout de ma to do list; et alors que je m’attendais à ne pas avoir fait la moitié de ce que j’avais à faire; j’avis drôlement bien avancé à la fin de la matinée. 💪🏼
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J’ai ainsi pu combattre l’idée reçue selon laquelle dispersion n’est pas efficacité. 😍
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Quant à « clairsemé », en me creusant les méninges, j’ai pu y voir l’action de semer des graines. Au sens propre, ces graines doivent être suffisamment éparses pour se développer et croitre. En cela, l’action de clairsemer est bénéfique et indispensable.
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Métaphoriquement, je me dis que moi aussi, je peux clairsemer mes idées pour éviter que leur densification n’entraine une trop grande surchauffe cérébrale 🤯.
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Heureuse d’avoir transmuter positivement ces polarités féminines 🌾 !
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📁 En qualité de DGS, je pense à la difficulté que je rencontre parfois à disperser dans les services de l’innovation managériale qui aille au-delà des directeurs que je manage en direct ? Comment faire pour imprégner une culture d’organisation dans tous les services à tous les postes ?

{J16} « Préservation, Conservation ».

Quel bonheur ce défi !
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C’est vraiment chouette de se poser des questions pour « ramollir » ses croyances limitantes !
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Je me dis qu’il ne reste plus que quelques jours de défi et je sens déjà qu’il me manquera… Bref…
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Aujourd’hui je travaille ma représentation des mots suivants : « Préservation, Conservation ».
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A priori, ces mots résonnent de façon plutôt neutre. Ni bon, ni mauvais …
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Quand je réfléchis plus avant, je pense cuisine, confiture notamment. Je revois, lorsque j’étais enfant, les moments où l’on faisait des conserves en famille : confiture de figues, coulis de tomates, piments au feu de bois et quand maman avait du temps, on enchaînait avec les lasagnes; C’est bon de se remémorer ces doux moments.
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En poussant la réflexion, je pense à la planète 🌍, et aux enfants qui la peuplent.
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Les sociologues et biologistes ont démontré que notre génome contenait des séquences qui, lorsqu’elles s’expriment, nous poussent à préserver l’espèce. Instinct de conservation et de reproduction.
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C’est tout naturellement que j’ai eu envie de cette photo avec mes enfants. J’aime beaucoup l’idée que la naissance des enfants est l’appel de la vie à elle-même.
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Nous sommes, nous, parents, des « véhicules terrestres » amenés à accueillir ces enfants dans le lâcher-prise et la conscience de cet instinct de préservation qui nous dépasse.
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Je suis aussi toujours très touchée par le discours égocentrique des êtres humains plein de bonne volonté qui disent vouloir « sauver la planète en danger ». Mon point de vue est plutôt que la Terre saura se préserver toute seule et que l’Humain doit se sauver lui – même.
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J’adhère au discours de certains anthropologues qui exposent que les être humains sont la seule espèce de mammifère capable d’appauvrir son éco-système et ainsi de se mettre en danger ! Il est temps de comprendre qu’il s’agit de nous et non de la Planète qu’il est nécessaire de sauver.
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Renouons avec notre instinct de préservation et prenons soin de nous !

📁 En qualité de DGS, je pense SENS, Grand Pourquoi qui fait que l’on œuvre pour le bien commun.

{J17} »Introversion, Timidité , Discrétion » 

Je continue le tour de mon monde féminin en 21 jours et en robe.
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J’étudie aujourd’hui ce que représentent pour moi : « l’Introversion, la Timidité et la Discrétion »; 3 polarités féminines en complément de l »Extraversion et de l’Ego » symboles, des mêmes principes, dans leur polarité masculine.
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 » Introversion ou l’Orientation de l’énergie psychique sur le sujet lui-même, attentif à son monde intérieur plus qu’au monde extérieur.  » J’ai déjà eu l’occasion de le dire; c’est mon mode de fonctionnement psychique. Je ne l’ai pas choisi, inné ou acquis, je ne sais pas, mais je sais que c’est moi et que cela me demande d’en avoir conscience pour ne pas complètement décharger mes batteries. Je dirai que je vois très positivement l’introversion mais le vie difficilement;
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J’aime, forcément, être seule, en réflexion dans mon fort intérieur mais c’est plutôt mal perçu par l’environnement extérieur. Je trouve que toujours trop de personnes attendent quelque chose de moi et les moments où je peux vivre mon introversion sans culpabilité sont trop rares…
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Voir sans être vue, être présente mais non dérangeable…?! Comment pourrais-je affirmer et vivre davantage ce besoin ?
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Je connote plutôt négativement la timidité. Je la vois comme une difficulté à s’affirmer ou à être tel que l’on est. Tiens, un bel écho avec ce que je viens de noter plus haut … Mais en quoi la timidité peut-elle être un allié perçu positivement ?@charlottedesilguy, j’ai besoin de tes lumières 💡.
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Enfin, je trouve que la discrétion est une qualité. Savoir être discret.ète; ne pas se faire repérer, passer inaperçu.e, pour ne pas se faire prendre … parfois la main dans le sac.
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Je suis discrète par nature. Je marche sans bruit naturellement, ne claque pas les portes … Cela rejoint mon besoin de solitude. En ne me faisant pas voir je limite le risque d’être dérangée. C’est terrible à écrire comme ça je trouve. #combatduneintrovertie
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Et vous ? Naturellement extraverti.e ou introverti.e ?

📁 En qualité de DGS, je suis renvoyée à l’idée que mon travail se fait dans l’ombre de l’autorité territoriale tout en me demandant d’être en pleine lumière lorsque je suis avec les agent.es. Un exercice pas toujours facile. C’est qui le patron ?

{J18} « Bas et Droite » attribuées aux polarités féminines quant « Haut et Gauche » sont masculines.

Bien que je sois coach, je suis toujours épatée par le résultat obtenu à travailler sur la représentation de ses croyances limitantes; J’apprends beaucoup sur moi depuis le début de ce défi et j’hallucine du pouvoir créateur que nous avons sur notre propre réalité. Gratitude infinie pour ceci 🙏🏼.
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Aujourd’hui, je travaille les notions de « Bas et Droite » attribuées aux polarités féminines quant « Haut et Gauche » sont masculines.
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Pour illustrer ces notions, j’ai choisi de porter un « bas droit ». J’ai enfilé une jupe crayon et j’ai trouvé cela doublement intéressant car avec @christinelewicki (à l’initiative du défi) nous nous interrogions récemment sur le rôle sociétal de la jupe crayon.
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N’est-ce pas une sorte de travestissement du masculin en féminin ? Je m’explique…
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La jupe crayon entrave quelque peu le mouvement . Elle oblige une démarche d’autant plus étriquée qu’elle est longue.
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A la porter toute la journée j’ai remarqué que c’est sans doute la tenue dans laquelle je suis le moins à l’aise.
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Masculin qui se fait passer pour du féminin 🧐 une belle tromperie instituée par la société patriarcale ?
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Bref, ce qui est en bas et à droite ne m’évoque rien de spécialement positif ou négatif. Même si « être en bas » peut être connoté plutôt négativement. C’est une notion que j’ai travaillé au Jour 3 et j’ai bien ramolli cette croyance.
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Ce que je trouve très intéressant, c’est qu’en programmation neuro-linguistique, lorsqu’une personne regarde en bas et à droite c’est qu’elle pense probablement à une sensation physique, fait ressurgir une émotion ou vérifie ce qu’elle ressent à propos de quelque chose. Cette définition vient corroborer les polarités féminines en lien avec le corps, l’émotion et le ressenti.
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Je vais rester sur l’idée du masculin qui peut se faire passer pour du féminin. Ne nous y trompons donc pas; ce qui paraît féminin ne l’est pas toujours dans son essence.

C’est un peu comme la coupe courte (garçonne) qui nous rend plus féminine. Illusion ? A méditer…

📁 En qualité de DGS, je pense immédiatement à politique politicienne et au rôle du DGS par rapport à l’étiquette politique de son Maire. Je fais partie de ces DGS qui sont neutres de ce point de vue. Personne ne sait vraiment qu’elles sont mes convictions politiques profondes et je me garde de les partager pour protéger la fonction. En même temps, j’ai conscience que je peux être déchargée de fonction uniquement parce qu’une élection fait basculer la collectivité à l’autre extrême de l’échiquier politique. C’est ok pour moi, c’est la règle du jeu.

{J19} »Conscience et Spiritualité  » Ils sont le négatif (au sens photographique du terme) du mot « Science ».

J’arrive bientôt au bout de mon défi  » 21 jours en robe  » pendant lequel j’exploite mes représentations des polarités féminines. Aujourd’hui ce sont les mots « Conscience et Spiritualité  » pour lesquels je m’interroge. Ils sont le négatif (au sens photographique) du mot « science ».
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J’ai compris depuis quelques mois que ces polarités sont vraiment complémentaires et ne s’opposent pas l’une / l’autre. Exemple : Astronomie / Astrologie: Les astres nous donnent des informations, les unes à la tête les autres au cœur.
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C’est aussi une façon de mettre en exergue les différences entre Sciences et Pleine conscience.
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Voilà pourquoi j’ai osé la photo en position méditative en salle de conseil municipal.
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J’ai hésité à le faire car nous ne sommes pas habitué.e.s à mêler Sciences et Spiritualité.
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J’ai un ressenti très positif quant à la spiritualité que je n’identifie pas à la religion. Je vois dans la spiritualité une conscience de l’appartenance à un grand tout qui me dépasse. Je le sens bien notamment en terme d’énergie.
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La spiritualité m’aide à prendre soin de mon centrage, de mon équilibre, de mon alignement. J’apprends à développer mes capacités spirituelles. Comme lorsque je médite sous les drapeaux de la République.
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J’avoue qu’en ces temps troublés, le lâcher-prise qu’apporte la méditation m’est d’une aide précieuse dans ma vie professionnelle pourtant très normée et soumise à des codes « scientifiques ».
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Pleine conscience et spiritualité, des atouts que je cultive comme une indispensable ressource.

Si certain.es veulent tester des méditations que je trouve très puissantes, je participe à un défi de méditations offertes par Deepak Chopra, penseur, médecin, conférencier et écrivain à succès indo-américain, spécialisé sur les thèmes de la spiritualité et de la médecine alternative.

Le lien pour rejoindre le défi : https://deepakchoprameditation.fr/meditation/
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Et vous ? La spiritualité vous attire, vous indiffère ?

📁 En qualité de DGS, je savoure les fruits de la posture de dirigeante – méditante. Je médite pour me concentrer, ne pas me perdre, différencier l’important de l’essentiel et choisir mes combats. Pour autant la science imprègne mes réflexions. Je suis une scientifique qui, contrairement à St Thomas, ose croire à ce qu’elle ne voit pas.

Ce partage d’expérience a été mon post linkedin qui a fait le plus de vues.

{J20} « Inconscient, Cerveau droit ».

J’arrive à la dernière étape du tour de mes croyances autour du féminin.
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Aujourd’hui j’ai exploré les notions de « Inconscient, Cerveau droit ».
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Quand je pense « Inconscient » je vois un iceberg. La pointe représente la partie consciente quand l’inconscient est immergé pour 80% de sa masse. C’est ce que j’ai tenté de mettre en image sur la photo.
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Si mon féminin pouvait former la base de mon ancrage pour 80% de mon état ; quand mon masculin serait la pointe pour 20% ! Un féminin « posé », puissant, doux et droit avec un masculin brillant, rieur et en mouvement (d’où les baskets ;-)).
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Le second mot « cerveau droit » est une notion que j’ai découverte en travaillant mon quotient émotionnel et mon intelligence émotionnelle. Sanctuaire de la créativité, et de l’intuition, je me suis décomplexée dans l’utilisation de l’hémisphère droit de mon cerveau dès que j’ai compris que je l’avais censuré depuis bien trop longtemps au profit de l’analytique et du rationnel.
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Je suis très heureuse d’avoir progressé sur ce point !
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Maintenant, je me sens prête à travailler l’ancrage de mon féminin et ce sera sans doute mon prochain défi. Je le mûris …
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Merci pour votre soutien; demain dernier jour – je réfléchirai à la représentation du corps VS la tête …

📁En qualité de DGS, j’utilise beaucoup mon intelligence émotionnelle. Je m’y autorise d’autant plus souvent que c’est devenue une qualité reconnue. Je demande régulièrement aux équipes  » Que ressentez-vous ? Quel est votre besoin ? » Ces questions décentrent et responsabilisent. Dans le même temps, j’ai conscience du rôle qu’ont cerveau gauche et conscient dans le développement de mon leadership et reste attentive à cultiver l’usage des deux.


{J21} : la polarité féminine de ma représentation du « Corps » quand la « Tête » est, elle, la polarité masculine.

Jour 21 / 21 👏🏻
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Me voilà arrivée au bout de mon challenge; 21 jours en robe pour reconnecter à la puissance de mon féminin !
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Tout au long de ce défi, je me suis rendue compte que j’étais davantage à l’écoute de mon corps. Le fait de porter une robe m’a demandé de me mouvoir différemment.
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M’asseoir, me lever, me baisser, chaque mouvement m’amenait à le faire en conscience en y mettant mon intention.
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J’ai ainsi pu empiriquement en comprendre que lorsque je suis dans mon corps, je ne suis pas dans ma tête. Et c’est là que cela devient intéressant.
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C’est comme si j’avais pu bénéficier des bienfaits d’une méditation. Sortir du brouhaha mental quasi permanent; voilà une merveilleuse nouvelle !
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C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de poser la tête dans un sac. Le temps n’est-il pas venu de mettre un peu ma tête, autrement dit,  » mon masculin  » en sourdine ??
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Je l’ai beaucoup exploité et je crains qu’il ne soit devenu despotique. Je veux redonner du pouvoir à la part de moi qui s’exprime au féminin. Donc j’embrasse mon corps et vais un peu délaisser la tête.
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Sure qu’elle ne m’en voudra pas car c’est en conscience que je lui donnerai de l’attention; mais en attendant, j’ai envie d’immobilité, de lenteur, d’intelligence corporelle ♥️
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C’est d’ailleurs aussi une sensation que j’ai pu ressentir durant ce défi. A porter des vêtements plus fragile, et notamment des collants, j’ai ajouté du précieux à mon environnement. Automatiquement, j’ai ainsi ralenti et en ces temps d’incertitude permanente, c’est un vrai cadeau que de trouver son havre de paix.
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@charlottedesilgui, merci beaucoup de m’avoir initiée à cette perception du monde ♥️✨♥️ !
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📁En qualité de DGS, j’utilise plus ma tête que mon corps ! Heureusement me direz-vous ! Pour autant, je suis très à l’écoute de mon corps. Si je sens que j’en ai assez d’être assise, je peux me lever en réunion et marcher un peu. Si j’ai faim à 11h50, je fais ma pause déjeuner par anticipation. J’ai toujours une bouteille d’eau avec moi et m’étire si j’en ai besoin. En somme j’écoute aussi mes besoins corporels car j’ai pris conscience que qui veut aller loin doit ménager sa monture.

MERCI

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Il est long et se veut honnête, libre et sincère. Je suis touchée de le publier car c’est une part de moi que je mets en lumière. Je souhaite qu’il vous inspire sur votre chemin de développement.

Ma plus grande reconnaissance ? Comment me remercier ? Laissez-moi un commentaire. Dîtes-moi ce que la lecture de cet article vous a apporté. Je lirai vos commentaires avec beaucoup de plaisir.

Quand nous verrons de la complémentarité dans ce qui peut sembler opposés, l’humanité toute entière grandira !

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Bienvenue aux  » Rendez-vous du Leadership », votre espace dédié à l’innovation dans la fonction publique. Chaque semaine, nous plongeons au cœur de sujets variés et essentiels : du leadership inspirant à la communication efficace, de l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle aux stratégies de préparation aux concours. Ma mission ? Vous fournir des clés, des réflexions et des outils pratiques pour vous accompagner dans votre parcours de développement professionnel et personnel.
Je suis Sonnya GARCIA, et à travers ces rencontres hebdomadaires, je m’engage à partager avec vous des insights, des expériences et des conseils précieux pour enrichir votre vision du leadership et vous aider à naviguer avec succès dans la complexité de la fonction publique. Que vous soyez en quête d’inspiration, de motivation ou de stratégies concrètes, « Les Rendez-vous du Leadership » est votre escale incontournable.

Rejoignez-nous dans cette aventure enrichissante. Ensemble, explorons les dimensions du leadership, affrontons les défis, célébrons les succès et participons à la construction de l’avenir de la fonction publique. C’est un rendez-vous à ne pas manquer – chaque semaine, en live sur ma chaîne Youtube ou ma page LinkedIn. Les replays sont disponibles chaque semaine sur le blog. Bienvenue dans la communauté !

Si notre leadership s’inspirait des saisons ?!

Au cœur du printemps, une saison de renouveau et de croissance, je vous invite à un moment unique d’inspiration destiné aux managers et leaders en quête d’équilibre et de renouveau. Cet événement, nourri par les enseignements de la nature et des sagesses anciennes, est une opportunité de se reconnecter à nos intentions profondes et d’harmoniser nos polarités féminines et masculines pour une gestion d’équipe plus consciente et équilibrée.

Nous explorons ensemble :

  • La Polarité Féminine dans le Leadership : Comprendre comment l’écoute bienveillante, la collaboration et la communication sont essentielles à un leadership efficace.
  • Les Cycles de la Nature et leur Influence : Découvrir comment le rythme de la nature, en particulier la célébration d’Ostara et l’équilibre des jours sacrés, peut inspirer notre gestion et leadership.
  • L’Art de Planter des Intentions : Apprendre à semer nos intentions comme des graines au printemps pour récolter le succès et l’épanouissement personnel et professionnel dans les mois à venir.
  • Le Rôle de notre Conscient et Inconscient : Réaliser des actes symboliques pour renforcer notre conscient, guider notre égo, et utiliser la puissance de notre inconscient comme un allié dans la réalisation de nos objectifs.

Cet événement se veut un espace de partage et d’inspiration pour vous permettre de réfléchir à votre propre pratique managériale, de vous enrichir des expériences partagées et de repartir avec des intentions claires pour l’année à venir.

Que vous soyez en début de parcours ou expérimenté dans le management, cet espace est dédié à tous ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension du leadership au féminin, se reconnecter à l’essentiel et impulser une dynamique positive au sein de leur équipe.

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