J’adore mon job! 10 commandements pour y parvenir!

J’adore mon job, devrais-je dire, j’adoooore MES jobS! Après avoir initialement imaginé un parcours tout à fait classique, la vie m’a amenée à développer diverses compétences que je mobilise au quotidien dans différents métiers.

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « J’adore mon job, je vous dis comment j’y suis parvenu-e ! organisé par Anne-Claire du blog Bouge Ta Vie Pro , un blog qui vous invite à enchanter et réenchanter votre vie professionnelle. J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié son article sur l’usage du tableau de vision – outil que j’utilise aussi  » Tableau de Vision: un Outil pour Atteindre Vos Objectifs « . 

J’ai choisi de participer à cet évènement car l’organisatrice parle d’exercer son métier avec plaisir voire par plaisir. Je la rejoins totalement! J’ai développé une croyance et j’en ai fait un objectif: je veux transformer ma vision du travail laborieux pour en faire un plaisir. Il n’y a pas que quelques élus qui ont la chance de vivre de leurs passions. Comme je n’ai que peu de possibilité de devenir pilote de formule 1, chanteuse internationalement reconnue ni même artiste peintre, j’ai décidé de faire de mes compétences ordinaires des atouts qui m’offrent une vie EXTRA-ordinaire.

Je partage avec vous dans cet article les 10 commandements qui, cette dernière décennie, m’ont conduite à inventer mon job!

1/ Laborieux, ton job ne sera point!

L’étymologie du mot « travail » nous amène au mot tripalium, un instrument de torture. En effet, historiquement, seul le petit peuple travaillait. La noblesse gérait sa fortune et protégeait le tiers-état, lui-même chargé de nourrir le clergé et la noblesse à la sueur de son front.

Le travail revenait aux gens du peuple. Et cette idée perdure selon laquelle le travail est un moment pénible de la journée à passer. D’aucun attende patiemment les week-end et congés afin de profiter de la vie et prendre du bon temps. Pour moi il n’est en pas question!

J’ai choisi de voir mon travail comme une activité choisie. Pour échapper à la souffrance au travail – un remède imparable: Avoir un travail qui nous passionne!

Nous arrivons aujourd’hui a une bifurcation. Nous savons que nous épuisons nos ressources naturelles. Parmi ces ressources, j’inclue l’être humain et ainsi chacun.e d’entre nous.

Loin de l’obsession productiviste du modèle dominant, j’ai voulu remettre au centre, l’énergie vital et la joie de vivre! Mon job ne sera pas une succession d’activités subies mais au contraire le choix prendra la place centrale.

Cela demande d’assumer ces choix et avant cela de savoir ce que l’on sait très bien faire et apprendre le reste pour se donner les ambitions de ces choix.

2/ Avec courage, tes choix, tu assumeras!

Lorsque j’ai décidé d’envisager mon métier comme une activité choisie, je me suis heurtée aux représentations et avis contraires voire choqués de potentiels futurs confrères. J’ai souvenir de mon stage de fin d’études en cabinet d’avocats. Diplômée d’un DESS en droit public des affaires, la logique aurait voulue que je passe le concours d’avocats. J’aurai alors arpenté une belle robe noire, connu des regards admiratifs à la réponse « que faites-vous dans la vie? » et aussi une charge de travail considérable, un stress énorme et un mince pouvoir d’actions sur mes choix d »activités.

Alors que je choisissais d’embrasser une carrière de fonctionnaire – le verdict fut sans appel! Une jeune femme aussi brillante, vous n’allez pas devenir fonctionnaire??! Quel gâchis! Encore une qui veut se la couler douce!

Alors! Pas exactement! A 24 ans, mon concours d’attaché territorial en poche – je prenais mes fonctions de directrice générale des services d’une commune accueillant un aéroport et accusant un retard organisationnel certain, sans culture institutionnelle établie. Autant vous dire que je ne me la suis pas vraiment coulée douce…

3/ Une grande humilité, face à tes connaissances, tu garderas!

N’interroge ton prochain que sur des choses que tu sais toi-même mieux que lui. Alors son conseil pourrait être précieux.

Karl Kraus

J’ai vite appris à faire la différence entre connaissances et compétences. Mes 5 années d’études m’ont apportées des connaissances théoriques en droit public. J’étais sans doute, avec mes camarades de promo, les plus sachants en la matière. Sauf que:

  1. les connaissances ont une DLC ultra courte. La durée de vie des connaissances, surtout dans une matière aussi mouvante que le droit public … Oui! C’est une matière beaucoup plus sexy qu’elle n’en a l’air … , nécessite un entretien si chronophage qu’il impose des métiers dans lesquels l’on devient spécialise de la matière.
  2. les connaissances n’augurent pas du savoir-faire. Connaître n’est pas expérimenter. Par exemple, bien que la comptabilité publique n’avait aucun secret pour moi – le montage de mon premier budget me laisse encore un souvenir indélébile, tant j’en ai baver!
Vous serez peut être intéressé.e d'aller plus loin. Pour en savoir plus sur cette prise de poste fulgurante, vous pouvez lire mon article Mes 3 méthodes qui me rendent vraiment plus efficace et plus zen dans mon quotidien de DG.

4/ Ton profil de multli-passionnés, tu respecteras.

Je me suis toujours intéressée à beaucoup de matières ou domaines qui peuvent sembler ne rien avoir en commun. C’est justement cela qui me plaît. Tous les adjectifs débutants par « mono » ne me caractérisent guère. Je ne suis ni monomaniaque, ni mono-marque, je ne fais pas de mono-ski et heureusement ne suis pas mono-sourcil. 😉

Ce profil s’est avéré être une chance car je me suis rapidement rendue compte que ma spécialité en droit public était un atout nécessaire certes, mais largement insuffisamment!

Le métier de DG revêt toute une dimension managériale, demande des qualités de décideurs, nécessite de savoir communiquer… Formidable! J’avais tout un champs dont j’étais totalement novice, à investir!

5/ Tes connaissances tu transmettras.

La fonction publique est plus corporate qu’il n’y parait. La qualité de DG m’a ouvert des portes pour animer des formations à l’attention de jeunes cadres intermédiaires en prise de fonctions.

C’est ainsi que j’ai mis les pieds dans le bain de la formation. Là aussi, je n’avais pas mesuré le fabuleux terrain de jeux et d’apprentissages qui s’ouvrait devant moi.

La formation est un champ très ouvert pour innover! Classe inversée, formation-action, techniques d’animation collectives, j’ai trouvé une nouvelle source de satisfaction dans cette activité.

Je co-anime par exemple un FABLAB pour un management différent, éthique et responsable. Il s’agit d’ateliers dans lesquels une 40 aine de manager s’interrogent sur leur pratique et apprennent à relever les défis que leur posent leur management d’aujourd’hui et anticipent ceux de demain.

6/ Ton besoin d’apprendre, quotidiennement, tu nourriras!

J’ai une telle soif d’apprendre!

Tout ce que je sais est que je sais que je ne sais rien.

Socrate

Cela pourrait être mon leitmotiv. Certes , je sais beaucoup de choses mais comparativement à tout ce qu’il y a à savoir, c’est ridiculement peu. En ce moment par exemple, je me passionne pour la physique quantique et je suis bouleversée d’imaginer à quel point nos croyances sont fondées sur des faussetés. Mais là n’est pas le sujet…

J’ouvre toujours ma réflexion à une compréhension nouvelle. Je ne me laisse pas transformer en pseudo sachante grâce aux innombrables ressources auxquelles nous avons accès. J’apprends, me forme et lorsque cela me parait pertinent, je passe de nouveaux diplômes.

C’est ainsi que mon rôle de manager et de dirigeante m’a amenée à me questionner beaucoup sur la psycho-sociologie des organisations et des interactions humaines. Manager un collectif d’employés engagé dans des missions aussi variées que l’entretien des espaces verts, l’instruction des permis de construire, l’accueil d’enfants de 0 à 18 ans de la crèche à la maison des jeunes en passant par le développement de la lecture publique à travers une médiathèque et l’assurance de la tranquillité et salubrité publiques … Et oui! On en fait des choses dans une mairie … m’a demandé des connaissances sur les relations inter-personnelles. Le tout en lien avec un collectif d’élus aux priorités évolutives, reflet des besoins de la population.

C’est pour ancrer ces nouveaux apprentissages que j’ai choisi de me certifier à la pratique du coaching.

Une formation très complète et apprenante qui m’a amenée à une certification en 2012. Cette formation m’a tellement transformée que je suis devenue manager-coach, c’est à dire que j’ai mis du coaching dans mon management. Je n’avais pas anticipé que j’apprenais alors un métier à part entière et que j’en ferai un job. J’accompagne aujourd’hui, en plus de mon premier métier, des cadres-dirigeants dans leur prise de fonctions ou qui, en poste, connaissent des difficultés ou un essoufflement.

7/ Tes valeurs, compétences, talents, ressources, tu connaitras.

Plus qu’en métiers, je me rends compte que je raisonne en compétences. Compétences à acquérir, mobiliser, entretenir…

Le mot même de métier sera bientôt obsolète. L’intelligence artificielle, la robotique ou la réalité virtuelle transforment les métiers existants et en créent de nouveaux. … Selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Et 2030, c’est demain!

Inutile d’apprendre un métier ou de raisonner carrière par rapport à une succession de métiers. En revanche, bien se connaître est un formidable atout.

Savoir:

  • le type de contributions qui te donne de l’énergie (ce qui donne de l’énergie nourrit une valeur forte)
  • ce que l’on sait très bien faire parce qu’on l’a appris et mis en oeuvre (compétences),
  • ce que l’on sait très bien faire sans même y penser (talents),
  • ce que l’on aimerait savoir faire (apprentissages),
  • les ressources internes dont on dispose (qualités internes dont nos expériences de vie nous ont dotés),
  • les ressources externes (humaines et matérielles) sur lesquelles nous pouvons compter.

me permet de les adapter au contexte de travail qui m’est offert et qui nécessite que je mobilise une partie d’entre elles.

Connaître ses compétences, talents et ressources permet aussi de comprendre parfois pourquoi un poste nous épuise ou ne nous épanouit plus. C’est sans doute que plusieurs d’entre elles ou l’une, très importante, n’est pas du tout ou sous-exploitées. Ce sera plus élégant que la formule consacrée : « J’ai fait le tour de mon poste. »

8/ Pour donner du sens, ton ikigaï, tu honoreras!

Connaissez-vous l’ikigaï?

Littéralement, “iki” signifie “vie” et “gaï” veut dire “qui vaut la peine”. L’ikigaï est une philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie, un équilibre, une raison de se lever le matin et d’être heureux.se.

Tout un programme…

Je me suis demandée pour quelle raison les générations contemporaines s’interrogeaient plus sur le sens de la vie que les générations passées? Pourquoi a-t-on plus qu’avant besoin de vivre une vie qui en vaut la peine?

Des études scientifiques apportent une réponse en lien avec l’évolution d’Homo Sapiens. Nos besoins primaires étant plus facilement et rapidement nourris que nos ancêtres, l’évolution de l’espèce humaine nous amène à dépenser de l’énergie à nourrir les besoins supérieurs au rang desquels figurent le besoin de s’accomplir (pyramide de Maslow).

Je fais partie de ceux pour qui donner du sens est essentiel. Non comme une simple coquetterie à la mode mais comme une condition d’accès à mon bonheur et à un sentiment de paix.

Mes nombreuses lectures et recherches m’ont permis de développer la croyance suivante: Je crois que je suis responsable de mon bonheur!

Connaître mon ikigaï et le mettre en oeuvre est une indéfectible source de paix!

« Désinhiber, par ma créativité et mon hypersensibilité, les forces vives de ce Pays qui croient en un monde durable, avec amour, afin d’apporter bonheur et conscience sans confiscation de l’abondance. » Sonnya G.

Mon ikigaï en 30 mots.
Si vous aussi souhaitez connaître votre ikigaï pour gagner en paix et donner du sens à vos journées et donc à votre vie!: Rejoignez-moi sur mon blog artmonny et demandez votre bonus offert de 4 exercices pour définir votre légende personnelle. Un formulaire est accessible à chaque fin d'article notamment.

9/ Ton expérience tu raconteras.

Plus j’avançais dans toutes ces expériences, plus je développais de nouvelles expertises nourries par la transmission dans l’animation de formation et par le coaching.

  • Directrice Générale d’une collectivité depuis 2005,
  • Formatrice depuis 2007,
  • Coach depuis 2012.

Des collègues me demandaient parfois mon retour d’expériences sur certains projets menés ou encore les dernières innovations que j’avais pu mettre en oeuvre.

C’est alors que l’idée du blogging s’est imposée à moi. Pouvoir transmette en toute transparence, les expériences que j’ai vécues me permet de nourrir mon besoin de partage tout en mobilisant ma compétence « écriture ».

C’est le coaching WAKE UP de Christine LEWICKI qui m’a amenée à accoucher de l’idée. Et oui! Les coach se font coacher! Puis la lecture du livre d’Olivier Roland « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » qui me donne toutes les compétences pour développer chaque jour mes blogs.

Le livre d’Olivier Roland et sa formation Blogueur Pro m’apportent les connaissances nécessaires. Je mets en oeuvre pas à pas ses apports pour créer mes blogs et ai acquis de nombreuses nouvelles compétences!

Je suis heureuse de pouvoir ajouter à la liste précédente:

  • Blogueuse depuis 2018.

Je parle en métiers me direz-vous? Oui, c’est plus commode pour se comprendre. Pour autant le métier reste l’arrivée au bout du chemin. Le point de départ est bien le triptyque Compétences, Talents, Ressources qui nourrissent les valeurs.

10/ Ton métier, chaque jour tu inventeras!

Je fréquente des univers variés et très différents les uns des autres. J’aime autant vous dire qu’entre une participation au congrès des Maires, à un évènement inter-blogueurs ou une retraite de développement personnel avec un coach, il y plus d’un monde!

Et c’est ce que j’adoooore!

Toutes ces activités et ces milieux, ainsi différents soient-ils ont un point commun: ils me permettent de mettre en action mon ikigaï!

Chaque jour je développe et projette mes nouvelles aspirations!

Mon poste de Directrice Générale, à l’aube des élections de 2020, prend une coloration de directrice de cabinet, plus proche des actions en lien avec la campagne électorale et cela me plait.

Mon accompagnement de coach se transmute petit à petit en mentoring et je trouve l’expérience très riche.

Je souhaite développer la supervision managériale qui existe pas ou très peu et c’est très enrichissant!

Vous l’aurez compris, si mon ikigaï est le fondement et l’ultime référentiel, mes activités tournent autour en conformité et sont aussi multiples que mes désirs et mes idées!

En conclusion:

Je vous recommande de réfléchir à ce que l’application de ces commandements auraient sur votre vie. Mais sans doute votre job adoré s’exprimera différemment. A mon sens, le socle universel reste le fait de savoir et connaître ce qui nous nourrit, nous remplit, nous donne de l’énergie, nous fait nous sentir vivant! Vous êtes alors sur la bonne voie!

Merci à Bouge Ta Vie Pro pour l’opportunité de l’écriture de cet article. J’ai pris beaucoup de plaisir! 😉

Et vous? Votre job idéal ressemble à quoi?

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4 thoughts on “J’adore mon job! 10 commandements pour y parvenir!

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